Eglise Apostolique FranÇaise.—Its doctrine.—L'AbbÉ Auzou.—His Sermon on "les Plaisirs Populaires." Among the multitude of friendly injunctions to see this, and to hear that, which have produced me so much agreeable occupation, I have more than once been very earnestly recommended to visit the "Eglise Apostolique FranÇaise" on the Boulevard St. Denis, for the purpose of hearing l'AbbÉ Auzou, and still more, that I might have an opportunity of observing the peculiarities of this mode of worship, or rather of doctrine; for, in fact, the ceremonies at the altar differ but little, as far as I can perceive, from those of the Church of Rome, excepting that the evident poverty of the establishment precludes the splendour which usually attends the performance of its offices. I have no very satisfactory data by which to judge of the degree of estimation in which this new sect is held: by some I have heard them spoken of as apostles, and by others as a Paria caste unworthy of any notice. Before hearing M. L'AbbÉ Auzou, or attending He told us that he was assistant minister of the chapel, and we found him extremely conversible and communicative. The chief differences between this new church and those which have preceded it in the reform of the Roman Catholic religion, appears to consist in the preservation of the external forms of worship, which other reformers have rejected, and also of several dogmas, purely doctrinal, and wholly unconnected with those principles of church power and church discipline, the abuse of which was the immediate cause of all protestant reform. They acknowledge the real presence. I find in the CatÉchisme these questions and answers: "JÉsus-Christ est-il sous le pain, ou bien sous le vin?—Il est sous les deux espÈces À la fois. "Et quand l'hostie est partagÉe?—JÉsus-Christ est tout entier en chaque partie. "Que faut-il faire pendant le jour oÙ l'on a communiÉ?—Assister aux offices, et ensuite se rÉjouir de son bonheur avec ses parens et ses amis." Their clergy are permitted to marry. They deny that any power of absolution rests with the priest, allowing him only that of intercession by prayer for the forgiveness of the penitent. Auricular confession is not enjoined, but recommended as useful to children. They profess entire toleration to every variety of Christian belief; but as the "Eglise FranÇaise" refuses to acknowledge dependance upon any secte ÉtrangÈre,—by which phrase I conceive the Church of Rome to be meant,—they also declare, "d'aprÈs l'Evangile, que la religion ne doit jamais intervenir dans les gouvernemens temporels." They recognise the seven sacraments, only modifying that of penitence, as above mentioned. They deny the eternity of punishment, but I find no mention of purgatory. They do not enjoin fasting. I find in the CatÉchisme the following explanation of their doctrine on this head, which appears to be extremely reasonable. "L'Eglise FranÇaise n'impose donc pas le jeÛne et l'abstinence?—Non; l'Eglise Apostolique FranÇaise s'en rapporte pour le jeÛne aux fidÈles eux-mÊmes, et ne reconnaÎt en aucune faÇon le prÉcepte In all this there appears little in doctrine, excepting the admission of the divine presence in the elements of the eucharist, that differs greatly from most other reformed churches: nevertheless, the ceremonies are entirely similar to those of the Roman Catholic religion. But whatever there may be either of good or of evil in this mixture, its effect must, I think, prove absolutely nugatory on society, from the entire absence of any church government or discipline whatever. That this is in fact the case, is thus plainly stated in the preface to their published Catechism:— "L'Eglise Apostolique FranÇaise ne reconnaÎt aucune hiÉrarchie; elle repousse en consÉquence l'autoritÉ de tout pouvoir spirituel Étranger, et de tout autre pouvoir qui en dÉpend ou qui s'y soumet. Elle ne reconnaÎt d'autre autoritÉ spirituelle que celle qu'exercerait la rÉunion de ses fidÈles; rÉunion qui, suivant les principes des apÔtres, constitue seule ce que de leur temps on appelait Eglise. "Elle n'est point salariÉe par l'État. L'administration de ses secours spirituels est gratuite. Elle "Ne reconnaissant pas d'hiÉrarchie, elle ne reconnaÎt pas non plus de division de territoire, soit en arrondissement, soit en paroisse: elle accueille donc tous les ChrÉtiens qui se prÉsentent À elle pour mander À ses prÊtres l'accomplissement des fonctions de ministres de JÉsus-Christ." The dÉcousu principles of the day can hardly be carried farther than this. A rope of sand is the only fitting emblem for a congregation so constituted; and, like a rope of sand, it must of necessity fall asunder, for there is no principle of union to prevent it. After I had finished my studies on the subject, I heard a sermon preached in the church,—not, however, by M. l'AbbÉ Auzou, who was ill, but by the same person with whom we had conversed at the SecrÉtariat. His sermon was a strong exposition of the abuses practised by the clergy of the Church of Rome,—a theme certainly more fertile than new. In reading some of the most celebrated discourses of the AbbÉ Auzou, I was the most struck with one entitled—"Discours sur les Plaisirs Populaires, les Bals, et les Spectacles." The text In this singular discourse, among some things that are reasonable, and more that are plausible, it is impossible to avoid seeing a spirit of lawless uncontrol, which seems to breathe more of revolution than of piety. I am no advocate for a Judaical observance of the Sabbath, nor am I ignorant of the fearful abuses which have arisen from man's daring to arrogate to himself a power vested in God alone,—the power of forgiving the sins of man. The undue authority assumed by the sovereign pontiff of Rome is likewise sufficiently evident, as are many other abuses justly reprobated in the sermons of the AbbÉ Auzou. Nevertheless, education, observation, and I might say experience, have taught me that religion requires and demands that care, protection, and government which are so absolutely essential to the well-being of every community of human beings who would unite together for one general object. To talk of a self-governing church, is just as absurd as to talk of a self-governing ship, or a self-governing family. It should seem, by the reprobation expressed against the severity of the Roman Catholic clergy M. l'AbbÉ Auzou says, in speaking of revolutionary reforms,— "Rien n'est changÉ dans le sacerdoce; et l'on peut dire aussi des prÊtres toujours romains, qu'ils n'ont rien oubliÉ, qu'ils n'ont rien appris. Cependant, sous le rÈgne de NapolÉon leur orgueil a flÉchi devant le grand intÉrÊt de leur rÉinstallation.... Aussi, au retour de leur roi lÉgitime, cet orgueil comprimÉ s'est-il relevÉ dans toute sa hauteur. Rome a placÉ son trÔne À cÔtÉ de celui d'un roi, un peu philosophe, a-t-on dit, mais perclus et impotent. Et enfin, lorsque son successeur, d'abord accueilli par le peuple, est tombÉ entre les mains des prÊtres, ceux-ci, profitant de son Âge et de sa faiblesse, ont exploitÉ les erreurs d'une jeunesse fougueuse, qui cependant lui avaient valu le surnom de Chevalier FranÇais. Alors nous avons vu ce roi sacrifier sa popularitÉ À leurs exigeances; appeler toute la nation À l'expiation de ses fautes personnelles, À son repentir, À sa pÉnitence; et la "Roi! tu languis dans l'exil, et tes fautes sont punies jusque dans les derniÈres gÉnÉrations! "Les prÊtres, les prÊtres romains se sont cependant soumis À un nouveau prince, À qui la souverainetÉ nationale a remis le sceptre; ils prient enfin pour lui ... et l'on sait avec quelle sincÉritÉ. "Mais, peuple, comme leur joug s'appesantit sur toi!... Dans leur fureur mal-dÉguisÉe ils le disent.... La maison du Seigneur est dÉserte, et tu te rues avec fureur vers les plaisirs, les fÊtes, les bals et les spectacles! AnathÊme donc contre les plaisirs, les fÊtes et les bals! AnathÊme contre les spectacles! "Ne sont-ce point lÀ, mes frÈres, les paroles qui tombent chaque jour menaÇantes de la chaire de l'Eglise Romaine?... "Combien notre langage sera diffÉrent! Le Dieu des Juifs est bien notre Dieu; mais sa colÈre a ÉtÉ dÉsarmÉe par le sacrifice que son fils lui a offert pour notre rÉdemption. "Pourquoi ce sang rÉpandu sur la croix pour nos pÉchÉs si la satisfaction de nos besoins physiques, si nos fonctions intellectuelles, si l'entrainement des passions qui constituent notre Être peuvent À chaque instant nous faire tomber dans le pÉchÉ et nous prÉcipiter dans l'abÎme? "Aussi nous vous disons dans notre chaire apostolique,—ExÉcutez les commandemens de Dieu, adorez et glorifiez notre PÈre qui est aux cieux, pratiquez la morale de l'Evangile, aimez votre prochain comme vous-mÊmes, et vous aurez accompli la loi de JÉsus-Christ ... et nous ajoutons,—Vous Êtes membre de la sociÉtÉ pour laquelle vous avez ÉtÉ crÉÉs, et cette sociÉtÉ vous impose des devoirs; en Échange elle vous procure des jouissances et des plaisirs: remplissez vos devoirs et livrez-vous ensuite sans crainte aux jouissances et aux plaisirs qu'elle vous prÉsente. Votre participation À ces mÊmes plaisirs, À ces mÊmes jouissances, est encore une partie de vos devoirs, et vous aurez accompli encore une fois la loi de JÉsus-Christ." This doctrine may assuredly entitle the Eglise Apostolique FranÇaise to the appellation of a New Church. M. l'AbbÉ Auzou goes on yet farther in the same strain:— "AnathÊme!... Arme vieille, rouillÉe, ÉmoussÉe, et que vous cherchez en vain À retremper dans le "Non, sans doute ... vous dira le clergÉ romain, puisque Dieu a consacrÉ le septiÈme jour au repos? "Et quel est ce repos? "Sera-ce celui, qu'en vous servant du bras du sÉculier, vous avez tentÉ de lui imposer par une ordonnance prÉscrivant de fermer tous les Établissemens qui dÉcorent notre citÉ, nos cafÉs, nos restaurans, pour ne tolÉrer que l'ouverture des officines du pharmacien?—ordonnance dont une caricature spirituelle a fait si prompte justice." The following picture of a fanatical Sunday takes me back at once to America. There, however, its worst effect was to steep the senses in the unnecessary oblivion of a few more hours of sleep; but in Paris I should really expect that such restraint, were it indeed possible to impose it, would literally drive the sensitive and mobile population to madness. "Et quel est donc ce repos? "Sera-ce l'immobilitÉ des corps; l'abandon de toutes nos facultÉs; l'oisivetÉ; l'ennui, compagnon "Ah! imposer À l'homme un pareil repos ne serait que suspendre son travail pour lui faire porter, comme À St. Simon de CyrÈne, la croix de JÉsus-Christ jusqu'au sommet escarpÉ du Calvaire." The AbbÉ then proceeds to promulgate his bull for the permission of all sorts of Parisian delights; nay, he takes a very pretty and picturesque ramble into the country, where "les jeunes garÇons et les jeunes filles s'y livrent À des danses rustiques"—and, in short, gives so animated a picture of the pleasures which ought to await the Sabbath both in town and country, that it is almost impossible to read it without feeling a wish that every human being who through the six days of needful labour has been "weary worn with care" should pass the seventh amid the bright and cheering scenes he describes. But he effectually checks this feeling of sympathy with his views by what follows. He describes habitual drunkenness with the disgust it merits; but strangely qualifies this, by adding to his condemnation of the "homme dÉgradÉ qui, oubliant "Mais condamnerons-nous sans retour notre frÈre pour un jour d'intempÉrance passagÈre, et blamerons-nous celui qui, cherchant dans le vin, ce prÉsent du Ciel, un moment d'oubli des misÈres humaines, n'a point su s'arrÊter À cette douce ivresse, oublieuse des maux et crÉatrice d'heureuses illusions?" Is not this using the spur where the rein is most wanting? I am persuaded that it is not the intention of the AbbÉ Auzou to advocate any species of immorality; but all the world, and particularly the French world perhaps, is so well disposed to amuse itself coÛte qui coÛte, that I confess I doubt the wisdom of enforcing the necessity of so doing from the pulpit. The unwise, unauthorised, and most unchristian severity of the Calvinistic and Romish priesthood may, I think, lawfully and righteously be commented upon and reprobated both in the pulpit and out of it; but this reprobation should not clothe itself in license, or in any language that can be interpreted as such. There are many, I should think, in every Christian land, both clergy and "Rappelons-nous que le patriarche NoÉ, lui qui planta la vigne et exprima le jus de son fruit, en abusa une fois, et que Dieu ne lui en fit point le reproche: Dieu punit, au contraire, le fils qui n'avait point cachÉ cette faiblesse d'un pÈre." There is some worldly wisdom, however, in the exclamation he addresses to his intolerant brethren. "Et vous, prÊtres aveugles et impolitiques, laissez le peuple se livrer À ses plaisirs innocens; faites en sorte qu'il se contente de sa position; qu'il ne compare pas cette position pÉnible, douloureuse, avec l'oisivetÉ dans laquelle vous vivez vous-mÊmes, et que vous ne devez qu'À la nouvelle dÎme qui s'exprime de son front." He then proceeds to say, that it is not the poor only who are subjected to this severity, but the rich also ... "que le prÊtre de la secte romaine veut arrÊter, troubler dans ses plaisirs, dans ses dÉlassemens."... "Un repas par lequel on cÉlÈbre l'union de deux jeunes coeurs, l'union de deux familles, et dans lequel rÈgnent la joie, et peut-Être aussi un peu plus que de la gaÎtÉ, est l'objet de la censure inexorable de ces prÊtres rigides.... Ils oublient que celui qu'ils disent Être leur maÎtre a consacrÉ ces rÉunions par sa prÉsence, et que le vin ayant manquÉ par le trop grand usage qu'on "Ah! mes frÈres, admirons, nous, dans la sincÉritÉ de notre coeur, cet exemple de bienveillance et de sociabilitÉ pratique, et bÉnissons la bontÉ de JÉsus." Then follows an earnest defence, or rather eulogy, of dancing. But though I greatly approve the exercise for young people, and believe it to be as innocent as it is natural, I would not, were I called upon to preach a sermon, address my hearers after this manner:— "Quant aux bals, je ne chercherai point À les excuser, À les dÉfendre, par des exemples puisÉs dans l'Écriture sainte. Je ne vous reprÉsenterai point David dansant devant l'arche.... Je ne vous le donnerai pas non plus pour modÈle, À vous, jeunes gens de notre France si polie, si ÉlÉgante, car sans doute il dansait mal; puisque, suivant la Bible, Michal sa femme, voyant le roi David qui sautait et dansait, se moqua de lui et le mÉprisa dans son coeur." There is about as much piety as good taste in this. I have already given you such long extracts, that I must omit all he says,—and it is much in "Et lorsque le besoin se fera sentir et pour vous et vos enfans, allez À l'ArchevÊchÉ! ... À l'ArchevÊchÉ! ... un jour la colÈre du peuple a ÉclatÉ,— "Je n'ai fait que passer, il n'Était dÉjÀ plus."... The date which this sermon bears on its title-page is 1834; but the event to which this line from Racine alludes was the destruction of the archiepiscopal palace, which took place, if I mistake not, in 1831. If the "il n'Était dÉjÀ plus" alludes to the palace, it is correct enough, for destruction could not have done its work better: but if it be meant to describe the fate of Monseigneur l'ArchevÊque de Paris, the preacher is not a prophet; for, in truth, the sacrilegious rout "n'a fait que passer," and Monseigneur has only risen higher from the blow. Public orators of all kinds should be very cautious, in these moveable times, how they venture to judge from to-day what may be to-morrow. The only oracular sentence that can I certainly intended to have given you a few specimens of the AbbÉ Auzou's manner of advocating theatrical exhibitions; but I fear they would lead me into too great length of citation. He is sometimes really eloquent upon the subject: nevertheless, his opinions on it, however reasonable, would have been delivered with better effect from the easy-chair of his library than from the pulpit of his church. It is not that what would be good when heard from the one could become |