Sur un chant joyeux. Q QUAND Dieu naquit Á NoËl Dedans la JudeÉ, On vit ce jour solemnel La joie inondÉe; Se n’etoit ni petit ni grand Qui n’apportÂt son presÉnt, Et n’o, n’o, n’o, n’o, Et n’offrit, frit, frit, Et n’o, n’o, & n’offrit, L’un apportoit un agneau Avec un grand zele, L’autre un peu de lait nouveau Dedans une Écuelle; Tel, sous ses pauvres habits, Cachoit un peu de pain bis, Pour la, la, la, la, Pour la, sain, sain, sain, Pour la, la, pour la sain, Pour la Ste Vierge et Joseph Concierge. Ce bon PÈre putatif De Jesus mon Maitre, Que le pasteur plus chÉtif Desiroit connaitre, D’un air obligeant & doux, Recevoit les dons, de tous, Sans cÉ, cÉ, cÉ, cÉ, Sans cÉrÉ, rÉ, rÉ, Sans cÉ, cÉ, sans cÉrÉ, Sans cÉrÉmoniÈ, Pour le fruit de vie. Il ne fut pas jusqu’ aux Rois Du rivage Maure, Qui joint au nombre de trois, Ne vinssent encore; Ces bons Princes d’Orient. Offrirent en le priant, L’en, l’en, l’en, l’en, l’en, Cens, cens, cens, cens, cens, L’en, l’en, l’en, cens, cens, cens, Quoiqu’il n’en eÛt pas besoin, Jesus notre Maitre, Il en prit avecque soin Pour faire connoitre Qu’il avoit les qualitÉs Par ces dons reprÉsentÉs, D’un vrai, vrai, vrai, vrai, D’un Roi, Roi, Roi, Roi, D’un vrai, vrai, d’un Roi, Roi, D’un vrai, Roi de Gloire en qui l’on doit croire. Plaise À ce divin Enfant Nous faire la grÂce, Dans son sejour triomphant D’avoir une place: Si nous y sommes jamais, Nous goÛterons une paix De lon, lon, lon, lon, De gue, gue, gue, gue, De lon, lon, de gue, gue, De longue durÉe dans cet empireÉ. |