ESPAÑOLES! En circunstancias menos arriesgadas que las presentes han procurado los vasallos leales auxiliar Á sus soberanos con dones y recursos anticipados Á las necesidades; pero en esta prevision tiene el mejor lugar la generosa accion de sÚbdito hÁcia su seÑor. El reino de AndalucÍa privilegiado por la naturaleza en la produccion de caballos de guerra ligeros; la provincia de Extremadura que tantos servicios de esta clase hizo al seÑor Felipe V. ¿verÁn con paciencia que la caballerÍa del rey de EspaÑa estÉ reducida É incompleta por falta de caballos? No, no lo creo; antes sÍ espero que del mismo modo que los abuelos gloriosos de la generacion presente sirvieron al abuelo de nuestro rey con hombres y caballos, asistan ahora los nietos de nuestro suelo con regimientos Ó compaÑÍas de hombres diestros en el manejo del caballo, para que sirvan y defiendan À su patria todo el tiempo que duren las urgencias actuales, volviendo despues llenos de gloria y con mejor suerte al descanso entre su familia. Entonces sÍ que cada cual se disputarÁ los laureles de la victoria; cual dirÁ deberse Á su brazo la salvacion de su familia; cual la de su gefe; cual la de su pariente Ó amigo, y todos Á una tendrÁn razon para atribuirse Á sÍ mismos la salvacion de la patria. Venid pues, amados compatriotas, venid Á jurar bajo las banderas del mas benÉfico de los soberanos: venid y yo os cubrirÉ con el manto de la gratitud, cumpliÉndoos cuanto desde ahora os ofrezco, si el Dios de las victorias nos concede una paz tan feliz y duradera cual le rogamos. No, no os detendrÁ el temor, no la perfidia: vuestros pechos no abrigan tales vicios, ni dan lugar Á la torpe seduccion. Venid pues y si las cosas llegasen Á punto de no enlazarse las armas con las de nuestros enemigos, no incurrirÉis en la nota de sospechosos, ni os tildarÉis con un dictado impropio de vuestra lealtad y pundonor por haber sido omisos Á mi llamamiento. Pero si mi voz no alcanzase Á despertar vuestros anhelos de gloria, sea la de vuestros inmediatos tutores Ó padres del pueblo Á quienes me dirijo, la que os haga entender lo que debeis Á vuestra obligacion, Á vuestro honor, y Á la sagrada religion que profesais. El prÍncipe de la Paz. San Ildefonso, 5 de octubre de 1806. IITHE TREATY OF FONTAINEBLEAU TRAITÉ SECRET ENTRE S.M.I. NAPOLÉON, EMPEREUR DES FRANÇAIS, ROI D’ITALIE, ETC., ET SA MAJESTÉ CATHOLIQUE CHARLES IV, ROI D’ESPAGNE, ETC. Art. 1er. La province entre MinhÔ et Duero, la ville d’Oporto y comprise, sera donnÉe en toute propriÉtÉ et souverainetÉ À S. M. le roi d’Etrurie, avec le titre de roi de la Lusitanie septentrionale. 2. La province d’AlentÉjo, et le royaume des Algarves, seront donnÉs en toute propriÉtÉ et souverainetÉ au prince de la Paix, dont il jouira avec le titre de prince des Algarves. 3. Les provinces de Beira, Tras-los-Montes et de l’Estramadure portugaise, resteront en dÉpÔt jusqu’À la paix gÉnÉrale, et alors on disposera d’elles selon les circonstances, et conformÉment À ce qui sera convenu entre les deux hautes parties contractantes. 4. Le royaume de la Lusitanie septentrionale sera possÉdÉ par les descendans de S. M. le roi d’Etrurie, hÉrÉditairement et suivant les lois de succession qui sont en usage dans la famille rÉgnante de S. M. le roi d’Espagne. 5. La principautÉ des Algarves sera possÉdÉe par les descendans du prince de la Paix, hÉrÉditairement et d’aprÈs les lois de succession qui sont en usage dans la famille rÉgnante de S. M. le roi d’Espagne. 6. A dÉfaut de descendans ou hÉritiers lÉgitimes du roi de la Lusitanie septentrionale ou du prince des Algarves, ces pays seront donnÉs moyennant l’investiture par S. M. le roi d’Espagne, pourvu qu’ils ne puissent jamais Être rÉunis sous une seule personne, ni À la couronne d’Espagne. 7. Le royaume de la Lusitanie septentrionale, et la principautÉ des Algarves, reconnaÎtront comme protecteur S. M. le roi d’Espagne, et les souverains de ces pays ne pourront jamais faire la paix ni la guerre sans le consentement du roi catholique. 8. Si les provinces de Beira, de Tras-los-Montes et de l’Estramadure portugaise, restant en dÉpÔt, Étaient rendues au tems de la paix gÉnÉrale À la maison de Bragance, en Échange de Gibraltar, la TrinitÉ, et d’autres colonies que les Anglais ont conquises sur l’Espagne et ses alliÉs, le nouveau souverain de ces provinces aurait À l’Égard de S. M. C. le roi d’Espagne les mÊmes soumissions que le roi de la Lusitanie septentrionale, et le prince des Algarves, et il possÉdera sous les mÊmes conditions. 9. S. M. le roi d’Etrurie cÈde en toute propriÉtÉ et souverainetÉ le royaume d’Etrurie À S. M. l’empereur des FranÇais, roi d’Italie. 10. Quand l’occupation dÉfinitive des provinces du Portugal sera effectuÉe, les diffÉrens princes qui doivent les possÉder nommeront d’accord les commissaires pour fixer les limites naturelles. 11. S. M. l’empereur des FranÇais, roi d’Italie, garantit À S. M. C. le roi d’Espagne la possession de ses États du continent d’Europe, situÉs au midi des PyrÉnÉes. 12. S. M. l’empereur des FranÇais, roi d’Italie, s’oblige À reconnaÎtre S. M. C. le roi d’Espagne comme empereur des deux AmÉriques quand tout 13. Les hautes puissances contractantes accorderont les moyens de faire À l’amiable une division Égale des Îles, colonies et autres propriÉtÉs d’outre-mer du Portugal. 14. Le prÉsent traitÉ restera secret, il sera ratifiÉ, et les ratifications seront ÉchangÉes À Madrid dans vingt jours. Fait À Fontainebleau, le 27 octobre 1807. Duroc. CONVENTION SECRÈTE. Art. 1er. Un corps de troupes impÉriales franÇaises, de vingt-cinq mille hommes d’infanterie et de trois de cavalerie, entrera en Espagne, il fera sa jonction avec un corps de troupes espagnoles, composÉ de huit mille hommes d’infanterie, trois mille de cavalerie, et trente piÈces d’artillerie. 2. Au mÊme tems, une division de troupes espagnoles de dix mille hommes prendra possession de la province d’entre MinhÔ et Duero, et de la ville d’Oporto, et une autre division de six mille hommes, composÉe pareillement de troupes espagnoles, prendra possession de l’AlentÉjo et du royaume des Algarves. 3. Les troupes franÇaises seront nourries et entretenues par l’Espagne, et leur solde payÉe par la France pendant tout le temps de leur passage en Espagne. 4. Depuis le moment oÙ les troupes combinÉes seront entrÉes en Portugal, les provinces de Beira, Tras-los-Montes et l’Estramadure portugaise (qui doivent rester en dÉpÔt), seront administrÉes et gouvernÉes par le gÉnÉral commandant des troupes franÇaises, et les contributions qui leur seront imposÉes seront au profit de la France. Les provinces qui doivent composer le royaume de la Lusitanie septentrionale et la principautÉ des Algarves seront administrÉes et gouvernÉes par les gÉnÉraux commandant les divisions espagnoles qui en prendront possession, et les contributions qui leur seront imposÉes resteront au bÉnÉfice de l’Espagne. 5. Le corps du centre sera sous les ordres du commandant des troupes franÇaises, aussi bien que les troupes espagnoles qui lui seront rÉunies. Cependant, si le roi d’Espagne ou le prince de la Paix trouvaient convenable et jugeaient À propos de s’y rendre, le gÉnÉral commandant des troupes franÇaises et elles-mÊmes seront soumises aux ordres du roi d’Espagne ou du prince de la Paix. 6. Un autre corps de quarante mille hommes de troupes franÇaises sera rÉuni À Bayonne le 20 novembre prochain ou avant ce temps-lÀ, et il devra Être prÊt À marcher sur le Portugal, en passant par l’Espagne, si les Anglais envoient des renforts et menacent d’attaquer le premier. Cependant, ce nouveau corps de troupes n’entrera que quand les deux hautes parties contractantes se seront mises d’accord pour cet effet. 7. La prÉsente convention sera ratifiÉe, et l’Échange des ratifications sera faite au mÊme temps que le traitÉ d’aujourd’hui. Fait À Fontainebleau, le 27 octobre 1807. Duroc. IIIPAPERS RELATING TO THE ‘AFFAIR OF THE ESCURIAL’ LETTER OF CHARLES IV TO NAPOLEON. Monsieur mon frÈre, Dans le moment oÙ je ne m’occupais que des moyens de coopÉrer À la destruction de notre ennemi commun; quand je croyais que tous les complots de la ci-devant reine de Naples avaient ÉtÉ ensevelis avec sa fille, je vois avec une horreur qui me fait frÉmir, que l’esprit d’intrigue le plus horrible a pÉnÉtrÉ jusque dans le sein de mon palais. HÉlas! mon coeur saigne en faisant le rÉcit d’un attentat si affreux! mon fils aÎnÉ, l’hÉritier prÉsomptif de mon trÔne, avait formÉ le complot horrible de me dÉtrÔner; il s’Était portÉ jusqu’À l’excÈs d’attenter contre la vie de sa mÈre! Un attentat si affreux doit Être puni avec la rigueur la plus exemplaire des lois. La loi qui l’appelait À la succession doit Être rÉvoquÉe: un de ses frÈres sera plus digne de le remplacer et dans mon coeur et sur le trÔne. Je suis dans ce moment À la recherche de ses complices pour approfondir ce plan de la plus noire scÉlÉratesse; et je ne veux perdre un seul moment pour en instruire V. M. I. et R., en la priant de m’aider de ses lumiÈres et de ses conseils. Sur quoi je prie Dieu, mon bon frÈre, qu’il daigne avoir V. M. I. et R. en sa sainte et digne garde. Charles. A St.-Laurent, ce 29 octobre 1807. LETTER OF PRINCE FERDINAND TO CHARLES IV. SeÑor: PapÁ mio: he delinquido, he faltado Á V. M. como rey y como padre; pero me arrepiento, y ofrezco Á V. M. la obediencia mas humilde. Nada debia hacer sin noticia de V. M.; pero fui sorprendido. He delatado Á los culpables, y pido Á V. M. me perdone por haberle mentido la otra noche, permitiendo besar sus reales pies Á su reconocido hijo. Fernando. San Lorenzo, 5 de noviembre de 1807. PROCLAMATION OF CHARLES IV, PARDONING THE PRINCE. REAL DECRETO. La voz de la naturaleza desarma el brazo de la venganza, y cuando la inadvertencia reclama la piedad, no puede negarse Á ello un padre amoroso. Mi hijo ha declarado ya los autores del plan horrible que le habian hecho concebir unos malvados: todo lo ha manifestado en forma de derecho, y todo consta con la escrupulosidad que exige la ley en tales pruebas: su arrepentimiento y asombro le han dictado las representaciones que me ha dirigido. En vista de ellos y Á ruego de la reina mi amada esposa perdono Á mi hijo, San Lorenzo, 5 de noviembre de 1807. Yo el rey. ABDICATION OF CHARLESIV Como los achaques de que adolezco no me permiten soportar por mas tiempo el grave peso del gobierno de mis reinos, y me sea preciso para reparar mi salud gozar en un clima mas templado de la tranquilidad de la vida privada, he determinado despues de la mas seria deliberacion abdicar mi corona en mi heredero y mi muy caro hijo el prÍncipe de Asturias. Por tanto es mi real voluntad que sea reconocido y obedecido como rey y seÑor natural de todos mis reinos y dominios. Y para que este mi real decreto de libre y espontÁnea abdicacion tenga su Éxito y debido cumplimiento, lo comunicareis al consejo y demas Á quien corresponda. Dado en Aranjuez, Á 19 de marzo de 1808. Yo el rey. A Don Pedro Cevallos. THE SPANISH ARMY IN 1808 [Mainly from the table in Arteche, vol. i, Appendix 9.] N.B.—The numbers are taken from returns made on various days between March and June, 1808. They include only rank and file. The officers should have been ninety-eight to a regiment of guards, seventy to a line regiment, forty-one to a light battalion, thirty-four to a militia battalion, forty-two to a cavalry regiment. But most corps were under strength in officers, no less than in men, in June, 1808, and Arteche, giving every regiment of infantry a complete staff of officers, is clearly over-estimating them. He gives e.g. 2,450 officers of line infantry, the possible maximum, while the Estado Militar for 1808 gives only 1,521 present; so with the militia he gives 1,887 officers, while apparently there were only 1,230 actually existing. It would seem that his gross total of 7,222 officers ought to be cut down to 5,911. For the rank and file we get:—
INFANTRY OF THE LINE. N.B.—Each regiment had three battalions of four companies, and should have numbered 2,186 bayonets.
N.B.—The regiment had only a single battalion of six companies. It should have numbered 1,200 bayonets.
FOREIGN INFANTRY. N.B.—The Swiss Regiments had two battalions, the others three.
MILITIA. N.B.—The four grenadier regiments had two battalions each, and should have been 1,600 strong; the rest one battalion, 600 strong.
CAVALRY. N.B.—Each regiment had five squadrons, and should have numbered about 700 sabres.
N.B.—The 14,440 troopers had only 9,526 horses! ARTILLERY.
Each regiment consisted of ten batteries; of the whole forty, six were horse-artillery. 477 men (four batteries) were in Denmark.
Two ‘Brigades’ and fifteen ‘CompaÑias Fijas’ at various places, in all 1,934. Adding general staff, &c., the total of the artillery, field and garrison, was 292 officers and 6,679 men. ENGINEERS. 169 officers and a battalion of sappers. The latter was quartered at Alcala de Henares, and had a strength of 922 men, besides 127 detached in Denmark. GENERAL TOTAL (Rank and File only).
Add 5,911 officers, and we get a gross total of 136,824. VITHE FIRST FRENCH ‘ARMY OF SPAIN’ 1. ‘1st CORPS OF OBSERVATION OF THE GIRONDE’ [ARMY OF PORTUGAL]. Commander, General Junot. Chief of the Staff, General ThiÉbault.
2. ‘2nd CORPS OF OBSERVATION OF THE GIRONDE.’ Commander, General Dupont. Chief of the Staff, General Legendre.
3. ‘CORPS OF OBSERVATION OF THE OCEAN COAST.’ Commander, Marshal Moncey. Chief of the Staff, General Harispe.
4. ‘CORPS OF OBSERVATION OF THE PYRENEES.’ Commander, Marshal BessiÈres. Chief of the Staff, General Lefebvre-Desnouettes.
Detached troops belonging to the Corps of BessiÈres.
5. ‘CORPS OF OBSERVATION OF THE EASTERN PYRENEES.’ Commander, General Duhesme. Chief of the Staff, Colonel Fabre.
6. IMPERIAL GUARD. Commander, General Dorsenne.
GENERAL TOTAL.
N.B.—The organization and the greater part of the figures come from the table at the end of vol. iv of Foy’s history of the Peninsular War. But a few corrections are made where more detailed information is available, especially in the seventh section, where Foy is incomplete (e.g. he omits one of Mouton’s brigades). VIIPAPERS RELATING TO THE TREACHERY AT BAYONNE PROTEST OF CHARLES IV AGAINST HIS ABDICATION. Protesto y declaro que todo lo que manifiesto en mi decreto del 19 de marzo, abdicando la corona en mi hijo, fue forzado por precaver mayores males y la efusion de sangre de mis queridos vasallos, y por tanto de ningun valor. Yo el rey. Aranjuez, 21 de marzo de 1808. LETTER OF NAPOLEON TO FERDINAND VII. Mon FrÈre, J’ai reÇu la lettre de V. A. R. Elle doit avoir acquis la preuve, dans les papiers qu’elle a eu du roi son pÈre, de l’intÉrÊt que je lui ai toujours portÉ. Elle me permettra, dans la circonstance actuelle, de lui parler avec franchise et loyautÉ. En arrivant À Madrid, j’espÉrais porter mon illustre ami À quelques rÉformes nÉcessaires dans ses Etats, et À donner quelque satisfaction À l’opinion publique. Le renvoi du prince de la Paix me paraissait nÉcessaire pour son bonheur et celui de ses peuples. Les affaires du Nord ont retardÉ mon voyage. Les ÉvÉnemens d’Aranjuez ont eu lieu. Je ne suis point juge de ce qui s’est passÉ, et de la conduite du prince de la Paix; mais ce que je sais bien, c’est qu’il est dangereux pour les rois d’accoutumer les peuples À rÉpandre du sang et À se faire justice eux-mÊmes. Je prie Dieu que V. A. R. n’en fasse pas elle-mÊme un jour l’expÉrience. Il n’est pas de l’intÉrÊt de l’Espagne de faire du mal À un prince qui a ÉpousÉ une princesse du sang royal, et qui a si long-temps rÉgi le royaume. Il n’a plus d’amis; V. A. R. n’en aura plus, si jamais elle est malheureuse. Les peuples se vengent volontiers des hommages qu’ils nous rendent. Comment, d’ailleurs, pourrait-on faire le procÈs au prince de la Paix, sans le faire À la reine et au roi votre pÈre? Ce procÈs alimentera les haines et les passions factieuses; le rÉsultat en sera funeste pour votre couronne; V. A. R. dÉchire par lÀ ses droits. Qu’elle ferme l’oreille À des conseils faibles et perfides. Elle n’a pas le droit de juger le prince de la Paix: ses crimes, si on lui en reproche, se perdent dans les droits du trÔne. J’ai souvent manifestÉ le dÉsir que le prince de la Paix fÛt ÉloignÉ des affaires. L’amitiÉ du roi Charles m’a portÉ souvent À me taire, et À dÉtourner les yeux des faiblesses de son attachement. MisÉrables hommes que nous sommes! faiblesse et erreur, c’est notre devise. Mais tout cela peut se concilier. Que le prince de la Paix soit exilÉ d’Espagne, et je lui offre un refuge en France. Quant À l’abdication de Charles IV, elle a eu lieu dans un moment oÙ mes armÉes couvraient les Espagnes; et, aux yeux de l’Europe et de la postÉritÉ, je paraÎtrais n’avoir envoyÉ tant de troupes que pour prÉcipiter du trÔne mon alliÉ et mon ami. Comme souverain voisin, il m’est permis de vouloir connaÎtre, avant de recon Quand le roi Charles me fit part de l’ÉvÉnement du mois d’octobre dernier, j’en fus douloureusement affectÉ, et je pense avoir contribuÉ, par des insinuations que j’ai faites, À la bonne issue de l’affaire de l’Escurial. V. A. R. avait bien des torts; je n’en veux pour preuve que la lettre qu’elle m’a Écrite, et que j’ai constamment voulu oublier. Roi À son tour, elle saura combien les droits du trÔne sont sacrÉs. Toute dÉmarche prÈs d’un souverain Étranger, de la part d’un prince hÉrÉditaire, est criminelle. V. A. R. doit se dÉfier des Écarts et des Émotions populaires. On pourra commettre quelques meurtres sur mes soldats isolÉs, mais la ruine de l’Espagne en serait le rÉsultat. J’ai dÉjÀ vu avec peine qu’À Madrid on ait rÉpandu des lettres du capitaine-gÉnÉral de la Catalogne, et fait tout ce qui pouvait donner du mouvement aux tÊtes. V. A. R. connaÎt ma pensÉe toute entiÈre: elle voit que je flotte entre diverses idÉes qui ont besoin d’Être fixÉes. Elle peut Être certaine que, dans tous les cas, je me comporterai avec elle comme avec le roi son pÈre. Qu’elle croie À mon dÉsir de tout concilier, et de trouver des occasions de lui donner des preuves de mon affection et de ma parfaite estime. Sur ce, je prie Dieu qu’il vous ait en sa sainte et digne garde. NapolÉon. Bayonne, le 16 avril 1808. SECOND ABDICATION OF CHARLES IV. Art. Ier. S. M. le roi Charles, n’ayant en vue pendant toute sa vie que le bonheur de ses sujets, et constant dans le principe, que tous les actes d’un souverain ne doivent Être faits que pour arriver À ce but; les circonstances actuelles ne pouvant Être qu’une source de dissensions d’autant plus funestes que les factions ont divisÉ sa propre famille, a rÉsolu de cÉder, comme il cÈde par le prÉsent, À S. M. l’empereur NapolÉon, tous ses droits sur le trÔne des Espagnes et des Indes, comme au seul qui, au point oÙ en sont arrivÉes les choses, peut rÉtablir l’ordre: entendant que ladite cession n’ait lieu qu’afin de faire jouir ses sujets des deux conditions suivantes: 1o. L’intÉgritÉ du royaume sera maintenue. Le prince que S. M. l’empereur NapolÉon jugera devoir placer sur le trÔne d’Espagne sera indÉpendant, et les limites de l’Espagne ne souffriront aucune altÉration. 2o. La religion catholique, apostolique et romaine sera la seule en Espagne. Il ne pourra y Être tolÉrÉ aucune religion rÉformÉe, et encore moins infidÈle, suivant l’usage Établi jusqu’aujourd’hui. II. Tous actes faits contre ceux de nos fidÈles sujets, depuis la rÉvolution III. Sa majestÉ le roi Charles ayant ainsi assurÉ la prospÉritÉ, l’intÉgritÉ et l’indÉpendance de ses sujets, Sa MajestÉ l’Empereur s’engage À donner refuge dans ses États au roi Charles, À la reine, À sa famille, au prince de la Paix, ainsi qu’À ceux de leurs serviteurs qui voudront les suivre, lesquels jouiront en France d’un rang Équivalent À celui qu’ils possÉdaient en Espagne. The remaining seven articles have reference to the estates and revenues in France, which the Emperor makes over to Charles IV and his family. RESIGNATION OF HIS RIGHTS BY FERDINAND VII. Art. I. Son Altesse Royale le prince des Asturies adhÈre À la cession faite par le roi Charles, de ses droits au trÔne d’Espagne et des Indes, en faveur de Sa MajestÉ l’Empereur des FranÇais, roi d’Italie, et renonce, en tant que de besoin, aux droits qui lui sont acquis, comme prince des Asturies, À la couronne des Espagnes et des Indes. II. Sa MajestÉ l’Empereur des FranÇais, roi d’Italie, accorde en France À Son Altesse Royale le prince des Asturies le titre d’Altesse Royale, avec tous les honneurs et prÉrogatives dont jouissent les princes de son rang. Les descendans de Son Altesse Royale le prince des Asturies conserveront le titre de prince et celui d’Altesse SÉrÉnissime, et auront toujours le mÊme rang en France, que les princes dignitaires de l’Empire. The remaining five articles have reference to the estates and revenues in France, which the Emperor makes over to Ferdinand. THE CAPITULATION OF BAYLEN 1. ORGANIZATION OF THE ARMY OF CASTAÑOS N.B.—* marks an old regiment of the regular army; † a militia regiment; ‡ a regiment of new levies. Commander-in-chief, Lieut.-General Francisco Xavier CastaÑos.
Total of the army, 29,590: viz. infantry, 25,951; cavalry, 2,671; artillery, 602; sappers, 366, with twenty-eight guns. N.B.—The force of the two flying columns of Col. Cruz-Murgeon and the Conde de ValdecaÑas is not ascertainable. They were both composed of new levies: Arteche puts the former at 2,000 foot, and the latter at 1,800 foot and 400 horse. Other authorities give Cruz-Murgeon 3,000 men. It should be noted that CastaÑos’ field-army does not comprise the whole number of men under arms in Andalusia. Most of the regular regiments had left behind their third battalion, which was being completed with recruits, and was not fit to take the field. Of all the regiments only Burgos, Irlanda, and Ordenes Militares seem to have gone forward three battalions strong. (a.) GENERAL DUPONT TO GENERAL VEDEL. Je vous prie, mon cher gÉnÉral, de vous porter le plus rapidement possible sur Baylen, pour y faire votre jonction avec le corps qui a combattu aujourd’hui À Mengibar et qui s’est repliÉ sur cette ville. Le sixiÈme rÉgiment provisoire et deux escadrons, l’un de dragons et l’autre de chasseurs, sont rÉunis À votre division. J’espÈre que l’ennemi sera rejetÉ demain sur Mengibar, au delÀ du fleuve, et que les postes de Guarraman et de la Caroline resteront en sÛretÉ; ils sont d’une grande importance. Lorsque vous aurez obtenu ce succÈs, je dÉsire que vous rÉunissiez À Andujar une partie de vos forces, afin de combattre l’ennemi qui se trouve devant nous. Vous ne laisserez À Baylen que ce qui sera nÉcessaire pour sa dÉfense. Si l’ennemi occupe BaËza, il faut l’en chasser. Recevez mes assurances d’amitiÉ. Le gÉnÉral Dupont. Andujar, le 16 juillet 1808. (b.) GENERAL VEDEL TO GENERAL DUPONT. Mon gÉnÉral, Il est huit heures et demie. J’arrive À Baylen, oÙ je n’ai trouvÉ personne. Le gÉnÉral Dufour en est parti À minuit et a marchÉ sur Guarraman. Comme il n’a laissÉ personne pour m’instruire des motifs de cette dÉmarche, je ne puis rien dire de positif À cet Égard; mais le bruit commun Étant que les troupes ennemies, qui out attaquÉ hier le gÉnÉral Belair, se sont dirigÉes avec celles qui Étaient À Ubeda, vers les gorges, par LinharÈs et Sainte-HÉlÈne, on doit penser que le gÉnÉral Dufour s’est mis À leur poursuite, afin de les combattre. Comme les instructions de Votre Excellence portent que je dois faire ma jonction avec le corps qui s’Était repliÉ sur Baylen, quoique harassÉ et fatiguÉ, je partirai d’ici pour me rendre encore aujourd’hui À Guarraman, afin de regagner la journÉe que l’ennemi a sur moi, l’atteindre, le battre, et dÉjouer ainsi ses projets sur les gorges. Je vais Écrire au gÉnÉral Dufour, pour l’informer de mon mouvement, savoir quelque chose de positif sur sa marche et sur les donnÉes qu’il peut avoir de celle de l’ennemi. · · · · · · · · · Le gÉnÉral de division, Vedel. Baylen, le 17 juillet 1808. (c.) GENERAL DUPONT TO GENERAL VEDEL. J’ai reÇu votre lettre de Baylen; d’aprÈs le mouvement de l’ennemi, le gÉnÉral Dufour a trÈs-bien fait de le gagner de vitesse sur la Caroline et sur Sainte-HÉlÈne, pour occuper la tÊte des gorges; je vois avec plaisir que vous · · · · · · · · · Si vous trouvez l’ennemi À la Caroline, ou sur tout autre point de la grande route, tÂchez de le battre, pour me venir rejoindre et repousser ce qui est devant Andujar. · · · · · · · · · Mille amitiÉs. Le gÉnÉral Dupont. Andujar, le 17 juillet 1808. N.B.—It will be seen that by letter (a) Dupont deliberately divides his army into two halves. By letter (b) Vedel shows that he made no reconnaissances, but acted merely on ‘le bruit commun.’ By letter (c) Dupont accepts Vedel’s erroneous views without suspicion, and authorizes him to go off on the wild-goose chase which he was projecting. 3. CAPITULATION. Leurs Excellences MM. le comte de Casa Tilly et le gÉnÉral don Francisco Xavier CastaÑos, commandant en chef l’armÉe d’Espagne en Andalousie, voulant donner une preuve de leur haute estime À Son Excellence M. le gÉnÉral comte Dupont, grand aigle de la LÉgion d’honneur, commandant en chef le corps d’observation de la Gironde, ainsi qu’À l’armÉe sous ses ordres, pour la belle et glorieuse dÉfense qu’ils out faite contre une armÉe infiniment supÉrieure en nombre, et qui les enveloppait de toutes parts; sur la demande de M. le gÉnÉral de brigade Chabert, commandant de la LÉgion d’honneur, et chargÉ des pleins pouvoirs de Son Excellence le gÉnÉral en chef de l’armÉe franÇaise, en prÉsence de Son Excellence M. le gÉnÉral comte Marescot, grand aigle de la LÉgion d’honneur et premier inspecteur du gÉnie, ont arrÊtÉ les conventions suivantes: Art. 1er. Les troupes franÇaises sous les ordres de Son Excellence M. le gÉnÉral Dupont sont prisonniÈres de guerre, la division Vedel et les autres troupes franÇaises en Andalousie exceptÉes. 2. La division de M. le gÉnÉral Vedel, et gÉnÉralement toutes les troupes franÇaises en Andalousie, qui ne sont pas dans la position de celles comprises dans l’article 1er, Évacueront l’Andalousie. 3. Les troupes comprises dans l’article 2 conserveront gÉnÉralement tous leurs bagages, et, pour Éviter tout sujet de trouble pendant la marche, elles remettront leur artillerie, train et autres armes, À l’armÉe espagnole, qui s’engage À les leur rendre au moment de leur embarquement. 4. Les troupes comprises dans l’article 1er du traitÉ sortiront de leur camp 5. Les troupes de M. le gÉnÉral Vedel et autres, ne devant pas dÉposer les armes, les placeront en faisceaux sur le front de bandiÈre; elles y laisseront aussi leur artillerie et leur train. Il en sera dressÉ procÈs-verbal par des officiers des deux armÉes, et le tout leur sera remis ainsi qu’il est convenu dans l’article 3. 6. Toutes les troupes franÇaises en Andalousie se rendront À San-Lucar et À Rota, par journÉes d’Étape, qui ne pourront excÉder quatre lieues de poste, avec les sÉjours nÉcessaires, pour y Être embarquÉes sur des vaisseaux ayant Équipage espagnol, et transportÉes en France au port de Rochefort. 7. Les troupes franÇaises seront embarquÉes aussitÔt aprÈs leur arrivÉe. L’armÉe espagnole assure leur traversÉe contre toute agression hostile. 8. MM. les officiers gÉnÉraux, supÉrieurs et autres, conserveront leurs armes, et les soldats leurs sacs. 9. Les logements, vivres et fourrages, pendant la marche et la traversÉe, seront fournis À MM. les officiers gÉnÉraux et autres y ayant droit, ainsi qu’À la troupe, dans la proportion de leur grade, et sur le pied des troupes espagnoles en temps de guerre. 10. Les chevaux de MM. les officiers gÉnÉraux, supÉrieurs et d’État-major, dans la proportion de leur grade, seront transportÉs en France, et nourris sur le pied de guerre. 11. MM. les officiers gÉnÉraux conserveront chacun une voiture et un fourgon; MM. les officiers supÉrieurs et d’État-major, une voiture seulement, sans Être soumis À aucun examen, mais sans contrevenir aux ordonnances et aux lois du royaume. 12. Sont exceptÉes de l’article prÉcÉdent les voitures prises en Andalousie, dont l’examen sera fait par M. le gÉnÉral Chabert. 13. Pour Éviter la difficultÉ d’embarquer les chevaux des corps de cavalerie et d’artillerie, compris dans l’article 2, lesdits chevaux seront laissÉs en Espagne, et seront payÉs, d’aprÈs l’estimation de deux commissaires franÇais et espagnol, et acquittÉs par le gouvernement espagnol. 14. Les blessÉs et malades de l’armÉe franÇaise, laissÉs dans les hÔpitaux, seront traitÉs avec le plus grand soin, et seront transportÉs en France sous bonne et sÛre escorte, aussitÔt aprÈs leur guÉrison. 15. Comme, en diverses rencontres et particuliÈrement À la prise de Cordoue, plusieurs soldats, au mÉpris des ordres des gÉnÉraux et malgrÉ les efforts des officiers, se sont portÉs À des excÈs qui sont inÉvitables dans les villes qui opposent encore de la rÉsistance au moment d’Être prises, MM. les gÉnÉraux et autres officiers prendront les mesures nÉcessaires pour retrouver les vases sacrÉs qu’on pourrait avoir enlevÉs, et les restituer, s’ils existent. 16. Tous les employÉs civils, attachÉs À l’armÉe franÇaise, ne sont pas considÉrÉs comme prisonniers de guerre; ils jouiront cependant, pour leur transport en France, de tous les avantages de la troupe, dans la proportion de leur emploi. 18. Les troupes franÇaises, pendant leur marche, seront escortÉes par la troupe de ligne espagnole, À raison de trois cents hommes d’escorte par colonne de trois mille hommes, et MM. les officiers gÉnÉraux seront escortÉs par des dÉtachements de cavalerie et d’infanterie de ligne. 19. Les troupes, dans leur marche, seront toujours prÉcÉdÉes par des commissaires franÇais et espagnols, qui devront assurer les logements et les vivres nÉcessaires, d’aprÈs les États qui leur seront remis. 20. La prÉsente capitulation sera portÉe de suite À Son Excellence M. le duc de Rovigo, commandant en chef les troupes franÇaises en Espagne, par un officier franÇais qui devra Être escortÉ par des troupes de ligne espagnoles. 21. Il est convenu par les deux armÉes qu’il sera ajoutÉ, comme articles supplÉmentaires, À la capitulation, ce qui peut avoir ÉtÉ omis et ce qui pourrait encore augmenter le bien-Être des troupes franÇaises pendant leur sÉjour en Espagne, et pendant la traversÉe. SignÉ, Xavier CastaÑos. SUPPLEMENTARY ARTICLES OF AUGUST 6. Art. 1er. On a dÉjÀ sollicitÉ du roi d’Angleterre et de l’amirautÉ anglaise des passe-ports pour la sÛretÉ du passage des troupes franÇaises. 2. L’embarquement s’effectuera sur des vaisseaux de l’escadre espagnole, ou sur tous autres bÂtiments de transport qui seront nÉcessaires pour conduire le total des troupes franÇaises, au moins par division, À commencer par celle du gÉnÉral Dupont, et immÉdiatement aprÈs, celle du gÉnÉral Vedel. 3. Le dÉbarquement s’effectuera sur les cÔtes du Languedoc ou de Provence, ou bien au port de Lorient, selon que le voyage sera jugÉ plus commode et plus court. 4. On embarquera des vivres pour un mois et plus, afin de prÉvenir tous les accidents de la navigation. 5. Dans le cas qu’on n’obtÎnt pas de l’Angleterre les passe-ports de sÛretÉ qu’on a demandÉs, alors on traitera des moyens les plus propres pour le passage par terre. 6. Chaque division des troupes franÇaises sera cantonnÉe sur diffÉrents points, dans un rayon de huit À dix lieues, en attendant que le susdit embarquement ait son effet. Ainsi fait À SÉville, le 6 aoÛt 1808. SignÉ, Xavier CastaÑos. Monsieur le gÉnÉral Dupont, Je n’ai jamais eu ni de mauvaise foi, ni de fausse dissimulation: de lÀ vient ce que j’Écrivis À V. E., sous la date du 8, dictÉ, d’aprÈs mon caractÈre, par la plus grande candeur, et je suis fÂchÉ de me voir obligÉ, par votre rÉponse en date d’hier, de rÉpÉter en abrÉgÉ ce que j’eus l’honneur de dire alors À V. E., et ce qui certainement ne peut manquer de se vÉrifier. Ni la capitulation, ni l’approbation de la junte, ni un ordre exprÈs de notre souverain chÉri, ne peuvent rendre possible ce qui ne l’est pas; il n’y a point de bÂtiments, ni de moyens de s’en procurer pour le transport de votre armÉe. Quelle plus grande preuve que celle de retenir ici trÈs-dispendieusement les prisonniers de votre corps, pour n’avoir point de quoi les transporter sur d’autres points hors du continent? Lorsque le gÉnÉral CastaÑos promit d’obtenir des Anglais des passe-ports pour le passage de votre armÉe, il ne put s’obliger À autre chose qu’À les demander avec instance, et c’est ce qu’il a fait. Mais comment V. E. put-elle croire que la nation britannique accÉderait À la laisser passer, certaine qu’elle allait lui faire la guerre sur un autre point, ou peut-Être sur le mÊme? Je me persuade que ni le gÉnÉral CastaÑos, ni V. E. ne crurent que ladite capitulation pÛt Être exÉcutÉe: le but du premier fut de sortir d’embarras, et celui de V. E. d’obtenir des conditions qui, quoique impossibles, honorassent sa reddition indispensable. Chacun de vous obtint ce qu’il dÉsirait, et maintenant il est nÉcessaire que la loi impÉrieuse de la nÉcessitÉ commande. Le caractÈre national ne permet d’en user avec les FranÇais que d’aprÈs cette loi, et non d’aprÈs celle des reprÉsailles; V. E. m’oblige de lui exprimer des vÉritÉs qui doivent lui Être amÈres. Quel droit a-t-elle d’exiger l’exÉcution impossible d’une capitulation avec une armÉe qui est entrÉe en Espagne sous le voile de l’alliance intime et de l’union, qui a emprisonnÉ notre roi et sa famille royale, saccagÉ ses palais, assassinÉ et volÉ ses sujets, dÉtruit ses campagnes et arrachÉ sa couronne? Si V. E. ne veut s’attirer de plus en plus la juste indignation des peuples, que je travaille tant À rÉprimer, qu’elle cesse de semblables et d’aussi intolÉrables rÉclamations, et qu’elle cherche, par sa conduite et sa rÉsignation, À affaiblir la vive sensation des horreurs qu’elle a commises rÉcemment À Cordoue. V. E. croit bien assurÉment que mon but, en lui faisant cet avertissement, n’a d’autre objet que son propre bien: le vulgaire irrÉflÉchi ne pense qu’À payer le mal par le mal, sans apprÉcier les circonstances, et je ne peux m’empÊcher de rendre V. E. responsable des rÉsultats funestes que peut entraÎner sa rÉpugnance À ce qui ne peut manquer d’Être. Les dispositions que j’ai donnÉes À D. Juan Creagh, et qui ont ÉtÉ communiquÉes À V. E., sont les mÊmes que celles de la junte suprÊme, et sont, en outre, indispensables dans les circonstances actuelles: le retard de leur exÉcution alarme les peuples et attire des inconvÉnients: dÉjÀ ledit Creagh m’a fait part d’un accident qui me donne les plus grandes craintes. Quel stimulant pour la populace, de savoir qu’un seul soldat Était porteur de 2,180 livres tournois! C’est tout ce que j’ai À rÉpondre À la dÉpÊche de V. E., et j’espÈre que celle-ci sera la derniÈre rÉponse relative À ces objets, demeurant, sur toute autre chose, dans le dÉsir de lui Être agrÉable, Étant son affectionnÉ et sincÈre serviteur, Morla. THE CONVENTION OF CINTRA 1. DEFINITIVE CONVENTION FOR THE EVACUATION OF PORTUGAL BY THE FRENCH ARMY. The Generals commanding-in-chief of the British and French armies in Portugal having determined to negotiate and conclude a treaty for the evacuation of Portugal by the French troops, on the basis of the agreement entered into on the 22nd instant for a suspension of hostilities, have appointed the undermentioned officers to negotiate the same in their names: viz. on the part of the General-in-chief of the British army, Lieut.-Col. Murray, Quartermaster-General, and on the part of the French army, M. Kellermann, General of Division, to whom they have given authority to negotiate and conclude a Convention to that effect, subject to their ratification respectively, and to that of the Admiral commanding the British fleet at the entrance of the Tagus. These two officers, after exchanging their full powers, have agreed upon the articles which follow:— I. All the places and forts in the kingdom of Portugal occupied by the French troops shall be delivered up to the British army in the state in which they are at the moment of the signature of the present Convention. II. The French troops shall evacuate Portugal with their arms and baggage: they shall not be considered prisoners of war: and on their arrival in France they shall be at liberty to serve. III. The English Government shall furnish the means of conveyance for the French army, which shall be disembarked in any of the ports of France between Rochefort and L’Orient inclusively. IV. The French army shall carry with it all its artillery of French calibre, with the horses belonging to it, and the tumbrils supplied with sixty rounds per gun. All other artillery arms and ammunition, as also the military and naval arsenals, shall be given up to the British army and navy, in the state in which they may be at the period of the ratification of the Convention. V. The French army shall carry away with it all its equipment, and all that is comprehended under the name of property of the army, that is to say its military chest, and the carriages attached to the field commissariat and field hospital, or shall be allowed to dispose of such part of the same on its account, as the Commander-in-chief may judge it unnecessary to embark. In like manner all individuals of the army shall be at liberty to dispose of all their private property of every description, with full security hereafter for the purchasers. VI. The cavalry are to embark their horses, as also the Generals and other officers of all ranks: it is, however, fully understood that the means of conveyance[745] for horses at the disposal of the British Commander-in-chief are very limited: some additional conveyance may be procured in the port of Lisbon. VII. In order to facilitate the embarkation, it shall take place in three divisions, the last of which will be principally composed of the garrisons of the places, of the cavalry and artillery, the sick, and the equipment of the army. The first division shall embark within seven days from the ratification of the Convention, or sooner if possible. VIII. The garrisons of Elvas, Peniche, and Palmella will be embarked at Lisbon; that of Almeida at Oporto, or the nearest harbour. They will be accompanied on their march by British commissaries, charged with providing for their subsistence and accommodation. IX. All the French sick and wounded who cannot be embarked are entrusted to the British army.... The English Government shall provide for their return to France, which shall take place by detachments of 150 or 200 men at a time[@ 746 repetido]. X. As soon as the vessels employed to carry the army to France shall have disembarked it ... every facility shall be given them to return to England without delay: they shall have security against capture until their arrival in a friendly port[746]. XI. The French army shall be concentrated in Lisbon, or within a distance of about two leagues from it. The British army will approach to within three leagues of the capital, so as to leave about one league between the two armies. XII. The forts of St. Julian, the Bugio, and Cascaes shall be occupied by the British troops on the ratification of the Convention. Lisbon and its forts and batteries, as far as the Lazaretto or Trafaria on one side, and the Fort St. Joseph on the other inclusively, shall be given up on the embarkation of the second division, as shall be also the harbour and all the armed vessels in it of every description, with their rigging, sails, stores, and ammunition. The fortresses of Elvas, Almeida, Peniche, and Palmella shall be given up so soon as British troops can arrive to occupy them: in the meantime the British General-in-chief will give notice of the present Convention to the garrisons of those places, as also to the troops in front of them, in order to put a stop to further hostilities. XIII. Commissaries shall be appointed on both sides to regulate and accelerate the execution of the arrangements agreed upon. XIV. Should there arise any doubt as to the meaning of any article, it shall be explained favourably to the French army. XV. From the date of the ratification of the present Convention, all arrears XVI. All subjects of France, or of powers in friendship or alliance with France, domiciliated in Portugal, or accidentally in this country, shall be protected. Their property of every kind, movable and immovable, shall be respected, and they shall be at liberty either to accompany the French army or to remain in Portugal. In either case their property is guaranteed to them with the liberty of retaining or disposing of it, and of passing the sale[747] of it into France or any other country where they may fix their residence, the space of one year being allowed them for that purpose. It is fully understood that shipping is excepted from this arrangement; only, however, as regards leaving the port, and that none of the stipulations above mentioned can be made the pretext of any commercial speculation. XVII. No native of Portugal shall be rendered accountable for his political conduct during the period of the occupation of this country by the French army. And all those who have continued in the exercise of their employments, or who have accepted situations under the French Government, are placed under the protection of the British commanders. They shall suffer no injury in their persons or property, it not having been at their option to be obedient or not to the French Government. They are also at liberty to avail themselves of the stipulations of the sixteenth article. XVIII. The Spanish troops detained on board ship in the port of Lisbon shall be given up to the General-in-chief of the British army, who engages to obtain of the Spaniards to restore such French subjects, either military or civil, as may have been detained[748] in Spain, without having been taken in battle or in consequence of military operations, but on the occasion of the occurrences of the 29th of May last, and the days immediately following. XIX. There shall be an immediate exchange established for all ranks of prisoners made in Portugal since the commencement of the present hostilities. XX. Hostages of the rank of field-officers shall be mutually furnished on the part of the British army and navy, and on that of the French army, for the reciprocal guarantee of the present Convention. The officer representing the British army to be restored on the completion XXI. It shall be allowed to the General-in-chief of the French army to send an officer to France with intelligence of the present Convention. A vessel will be furnished by the British Admiral to carry him to Bordeaux or Rochefort. XXII. The British Admiral will be invited to accommodate His Excellency the Commander-in-chief[750] and the other principal French officers on board of ships of war. Done and concluded at Lisbon this thirteenth day of August, 1808. George Murray, Quar.-Mas.-Gen. Three unimportant supplementary articles were added, one stipulating that French civilian prisoners in the hands of the English or Portuguese should be released, another that the French army should subsist on its own magazines till it embarked, a third that the British should allow the free entry of provisions into Lisbon after the signature of the Convention. 2. REPORT OF THE COURT OF INQUIRY. On a consideration of all circumstances, as set forth in this Report, we most humbly submit our opinion, that no further military proceeding is necessary on the subject. Because, howsoever some of us may differ in our sentiments respecting the fitness of the Convention in the relative situation of the two armies, it is our unanimous declaration, that unquestionable zeal and firmness appear throughout to have been exhibited by Lieut.-Generals Sir Hew Dalrymple, Sir Harry Burrard, and Sir Arthur Wellesley, as well as that the ardour and gallantry of the rest of the officers and soldiers, on every occasion during this expedition, have done honour to the troops, and reflected lustre on Your Majesty’s arms. All which is most dutifully submitted. (Signed) David Dundas, General. Dec. 22, 1808. 3. LORD MOIRA’S ‘OPINION.’ I feel less awkwardness in obeying the order to detail my sentiments on the nature of the Convention, because that I have already joined in the tribute of applause due in other respects to the Officers concerned. My An Armistice simply might not have been objectionable, because Sir Hew Dalrymple, expecting hourly the arrival of Sir John Moore’s division, might see more advantage for himself in a short suspension of hostilities, than what the French could draw from it. But as the Armistice involved, and in fact established, the whole principle of the Convention, I cannot separate it from the latter. Sir Arthur Wellesley has stated that he considered his force, at the commencement of the march from the Mondego river, as sufficient to drive the French from their positions on the Tagus. That force is subsequently joined by above 4,000 British troops, under Generals Anstruther and Acland. The French make an attack with their whole disposable strength, and are repulsed with heavy loss, though but a part of the British army is brought into action. It is difficult to conceive that the prospects which Sir Arthur Wellesley entertained could be unfavourably altered by these events, even had not the certainty of speedy reinforcements to the British army existed. It is urged, that, had the French been pushed to extremity, they would have crossed the Tagus, and have protracted the campaign in such a manner as to have frustrated the more important view of the British Generals, namely, sending succours into Spain. This measure must have been equally feasible for the French if no victory had been obtained over them; but I confess that the chance of such an attempt seems to me assumed against probability. Sir Hew Dalrymple notices what he calls ‘the critical and embarrassed state of Junot,’ before that General has been pressed by the British army; and, in explanation of that expression, observes, that the surrender of Dupont, the existence of the victorious Spanish army in Andalusia, which cut off the retreat of the French in that direction, and the universal hostility of the Portuguese, made the situation of Junot one of great distress. No temptation for the translation of the war into Alemtejo presents itself from this picture; nor does any other representation give ground to suppose, that Junot could have contemplated the measure, as holding forth any prospect but ultimate ruin, after much preliminary distress and disgrace. The strongest of all proofs as to Junot’s opinion, arises from his sending the very morning after the battle of Vimiero, to propose the evacuation of Portugal; a step which sufficiently indicated that he was satisfied he could not only make no effectual defence, but could not even prolong the contest to take the chance of accidents. He seems, indeed, to have been without any real resource. I humbly conceive it to have been erroneous to regard the emancipation of Portugal from the French, as the sole or the principal object of the expedition.—Upon whatever territory we contend with the French, it must be a prominent object in the struggle to destroy their resources, and to narrow their means of injuring us, or those whose cause we are supporting. Had it been impracticable to reduce the French army to lay down its arms unconditionally, still an obligation not to serve for a specified time might have been insisted upon, or Belleisle might have been prescribed as the place at which they should be landed, in order to prevent the possibility of their reinforcing (at least for a long time) the armies employed for the subjugation of Spain. Perhaps a stronger consideration than the merit of those terms presents itself. Opinion relative to the British arms was of the highest importance, as it might influence the confidence of the Spaniards, or invite the nations groaning under the yoke of France, to appeal to this country, and co-operate with it for their deliverance. The advantages ought, therefore, to have been more than usually great, which should be deemed sufficient to balance the objection of granting to a very inferior army, hopeless in circumstances, and broken in spirit, such terms as might argue, that, notwithstanding its disparity in numbers, it was still formidable to its victors. No advantages seem to have been gained that would not have equally followed from forcing the enemy to a more marked submission. The gain of time as to sending succours into Spain cannot be admitted as a plea; because it appears that no arrangements for the reception of our troops in Spain had been undertaken previous to the Convention; and this is without reasoning on subsequent facts. I trust that these reasons will vindicate me from the charge of presumption, in maintaining an opinion contradictory to that professed by so many most respectable Officers; for, even if the reasons be essentially erroneous, if they are conclusive to my mind (as I must conscientiously affirm them to be), it is a necessary consequence that I must disapprove the Convention. Moira, General. December 27, 1808. THE CENTRAL JUNTA OF REGENCY LIST OF THE MEMBERS. N.B.—The notes as to individuals are extracted from Arguelles. 1. For Aragon. Don Francisco Palafox, Brigadier-General [younger brother of Joseph Palafox, the Captain-General]. Don Lorenzo Calvo de Rozas [Intendant-General of the Army of Aragon, long a banker in Madrid]. 2. For Asturias. Don Gaspar Jovellanos [Councillor of State, sometime Minister of Justice]. The Marquis of Campo Sagrado, Lieut.-General. 3. For the Canary Islands. The Marquis of Villanueva del Prado. 4. For Old Castile. Don Lorenzo Bonifaz [Prior of Zamora]. Don Francisco Xavier Caro [a Professor of the University of Salamanca]. 5. For Catalonia. The Marquis of Villel [Grandee of Spain]. The Baron de Sabasona. 6. For Cordova. The Marquis de la Puebla [Grandee of Spain]. Don Juan Rabe [a merchant of Cordova]. 7. For Estremadura. Don Martin Garay [Intendant-General of Estremadura]. Don Felix Ovalle [Treasurer of the Army of Estremadura]. 8. For Galicia. The Conde de Gimonde. Don Antonio Aballe [an advocate]. 9. For Granada. Don Rodrigo Riquelme [Regent of the Chancellery]. Don Luis Funes [Canon of Santiago]. 10. For Jaen. Don Francisco Castanedo [Canon of Jaen]. Don Sebastian Jocano [Accountant-General]. 11. For Leon. Don Antonio Valdes [Bailiff of the Knights of Malta, sometime Minister of Marine]. The Vizconde de Quintanilla. 12. For Madrid. The Marquis of Astorga [Grandee of Spain]. Don Pedro Silva [Patriarch of the Indies]. 13. For the Balearic Isles. Don Tomas Veri [Lieut.-Col. of Militia]. The Conde de Ayamans. 14. For Murcia. The Conde de Florida Blanca [sometime Secretary of State]. The Marquis Del Villar. 15. For Navarre. Don Miguel Balanza and Don Carlos Amatria [formerly representatives in the Cortes of Navarre]. 16. For Seville. The Archbishop of Laodicea [Coadjutor-Bishop of Seville]. The Conde de Tilly. 17. For Toledo. Don Pedro Rivero [Canon of Toledo]. Don JosÉ Garcia Latorre [an advocate]. 18. For Valencia. The Conde de Contamina [Grandee of Spain]. The Principe Pio [Grandee of Spain and a Lieut.-Col. of Militia]. THE SPANISH ARMIES, OCT.-NOV. 1808 N.B.—* signifies an old line or light regiment; † a militia battalion; ‡ a newly raised corps. 1. THE ARMY OF GALICIA [Return of Oct. 31]. General Blake.
N.B.—The four cavalry regiments from Denmark, Rey, Infante, Villaviciosa, and Almanza did not join Blake, being without horses, but marched on foot to Estremadura to get mounted. They had 147 officers and 2,252 men. 2. THE ARMY OF ARAGON. General Joseph Palafox.
Total of the Army of Aragon, at least 33,674 men, of which only 789 were cavalry. 3. ARMY OF ESTREMADURA. General Galluzzo [afterwards the Conde de Belvedere].
Total of the Army, 12,846, of which 958 were cavalry. [N.B.—From the Madrid Gazette of Oct. 21, 1808, compared with the table in Arteche, iii. 496.] 4. ARMY OF THE CENTRE. General CastaÑos.
Total of the Army of the Centre, about 51,000 men, of whom only about 42,000 were on the Ebro: the remaining 9,000 were in or about Madrid, and were incorporated in San Juan’s ‘Army of Reserve.’ 5. ARMY OF CATALONIA. [Morning state of Nov. 5, 1808.] General Vives.
Total of the Army, 20,033, of which 780 are cavalry. These five armies formed the front line. Their total strength was 151,243, if the 9,000 men left behind at Madrid are deducted. TROOPS IN THE SECOND LINE. 1. ARMY OF GRANADA [MARCHING TOWARDS CATALONIA]. General Reding.
N.B.—This return is from a dispatch from Granada in the Madrid Gazette of Oct. 28, corroborated by another of Nov. 5, announcing the arrival of the force at Murcia. 2. GALICIAN RESERVES.
[N.B.—This force is exclusive of the troops under Acevedo in the Army of Blake. The numbers are from a morning state of December.]
4. ARMY OF RESERVE OF MADRID. N.B.—This force, which fought at the Somosierra, consisted of parts of the Armies of Andalusia and Estremadura; its numbers have already been counted among the troops of those armies. General San Juan.
N.B.—Of this force the following battalions fled to Madrid, and afterwards joined the Army of the Centre:—1st Volunteers of Madrid, Corona, half 3rd of Seville, Reina, Alcazar. The following fled to Segovia, and joined the Army of Estremadura:—Jaen, Irlanda, Toledo, Badajoz, 2nd Volunteers of Madrid, Walloon Guards, and half 3rd of Seville. 5. ESTREMADURAN RESERVES. [Left in garrison at Badajoz, when the three divisions of Galluzzo marched to Madrid.]
6. BALEARIC ISLES. There apparently remained in garrison in the Balearic Isles, in November, the following troops:—
7. MURCIAN AND VALENCIAN RESERVES. [Mostly on the march to Saragossa in November, 1808. The figures mainly from a return of Jan. 1 are too low for the November strength.]
8. ANDALUSIAN RESERVES.
In addition, the following regular regiments had each, as it would seem, left the cadre of one battalion behind in Andalusia to recruit, before marching to the Ebro to join CastaÑos:—Africa, Burgos, Cantabria, Ceuta, Corona, Cordova, Murcia. What the total of their numbers may have been in November and December, it is impossible to say—perhaps 400 each may be allowed, giving a total of 2,800. Of cavalry regiments there must have been in existence in Andalusia the nucleus of the following new regiments:—‡Tejas; ‡MontaÑas de Cordova; ‡Granada. Their force was trifling—a single squadron, or at most two. If we give them 600 men in all, we shall probably be not far wrong. Several regular cavalry regiments had left the cadre of one or two squadrons behind. The existence of all these regiments in November—December can be proved. The 2nd and 4th of Seville reached Madrid in time to join in its defence The total of the Andalusian reserves accounted for in this table is 13,371, but no such number could have been sent forward in December, as many of the battalions were not properly armed, much less uniformed. But some of the volunteers, all the militia, and the regular regiment EspaÑa—perhaps 6,000 or 7,000 in all—should have been at Madrid by Dec. 1. Only 1,000 bayonets actually reached it before Napoleon’s arrival. It would seem then that the second line of the Spanish Army consisted of something like the following numbers:—
Some of the battalions (e.g. the Valencians and Murcians who went to Saragossa) must have been much stronger in December; on the other hand, others (e.g. the Estremadurans) are probably over-estimated: they showed no such figures as those given above, when they took the field early in 1809. N.B.—In several armies, notably in those of Aragon and the Centre, there are doubtful points. It is impossible to speak with certainty of the number of battalions which some corps took to the front. It will be noted that all the numbers given are much larger than those attributed by Napier (i. 504) to the Spanish armies. I have worked from detailed official figures, the greater part of which seem perfectly trustworthy. XIITHE FRENCH ARMY OF SPAIN IN NOVEMBER, 1808. N.B.—The distribution of the regiments is that of November. The detailed strength of the corps, however, comes from an October return, and there had been several changes at the end of that month. 1st Corps. Marshal Victor, Duke of Belluno.
The gross total of this corps on Oct. 10 was 33,937 men, of whom 2,201 were detached, and 2,939 in hospital. The 4th Hussars, originally belonging to this corps, was transferred to the 3rd Corps by November. 2nd Corps. Marshal BessiÈres: after Nov. 9, Marshal Soult.
Lasalle, with the 9th Dragoons and 10th Chasseurs, was detached after Gamonal (Nov. 10) and replaced by Franceschi’s division. The corps received The gross total of this corps on Oct. 10 was 33,054 men, of whom 7,394 were detached and 5,536 in hospital. 3rd Corps. Marshal Moncey, Duke of Conegliano.
Grandjean’s division (No. 4) was afterwards absorbed in Morlot’s [December], with the exception of the 1st of the Vistula, sent to join Musnier. The cavalry was afterwards strengthened by the 4th Hussars from the 1st Corps. The 121st of the Line (four batts.) arrived in December, and joined Morlot. The battalions in square brackets were left behind in the garrisons of Biscay and Navarre. The gross total of the corps on Oct. 10 was 37,690 men, of whom 11,082 were detached in garrisons, &c. and 7,522 in hospital. 4th Corps. Marshal Lefebvre, Duke of Dantzig.
The gross total of this corps on Oct. 10 was 22,895 men, of whom 955 were detached and 2,170 in hospital.
The gross total of this corps on Oct. 10 was 24,552 men, of whom 188 were detached and 1,971 in hospital. 6th Corps. Marshal Ney, Duke of Elchingen.
The gross total on Oct. 10 was 38,033 men, of whom 3,381 were detached and 5,051 in hospital. This total, however, includes a division under Mermet, whose battalions were transferred to the 2nd and 3rd Corps, when the campaign began in November. The 6th Corps, including its cavalry and artillery, had probably not more than 20,000 net when it took the field in its final form. 7th Corps. General Gouvion St. Cyr.
The gross total of this corps on Oct. 10 was 42,382 men, of whom 1,302 were detached and 4,948 in hospital. But this does not include several regiments which did not join St. Cyr from Italy till long after the date of the return. In January, 1809, he had 41,386 men present with the colours, and 6,589 in hospital, besides 543 prisoners. There had also been considerable losses in the fighting. Probably the corps in November—December was well over 50,000 strong. 8th Corps. General Junot, Duke of Abrantes. Dissolved in December, 1808. The troops were drafted as follows:—
N.B.—The last-named eight battalions, afterwards joined by one from Loison’s Division, were formed into the 4th Division of the 2nd Corps. The whole corps cavalry of the 8th Corps was composed of provisional regiments, which were dissolved, and sent to join their units. The 8th Corps on Oct. 10 had a gross total of 25,730 men, of whom 2,137 were detached, and 3,523 in hospital. RESERVE.
The total is confused in the return of Oct. 10 with that of the Imperial Guard, and includes also some regiments left in garrison in the north, e.g. the 118th of the Line; including these the Reserve amounted to 13,000 men. RESERVE OF CAVALRY.
IMPERIAL GUARD. Infantry: Two regiments of Grenadiers (four batts.), two regiments of Chasseurs (four batts.), two regiments of Fusiliers (six batts.). Cavalry: One regiment each of Chasseurs À Cheval, Grenadiers, Dragoons, Gendarmes d’Élite, Polish Light Horse, one squadron of Mamelukes. 36 guns. The total was about 8,000 infantry and 3,500 horse, with 600 gunners. N.B.—A few late-coming regiments, and a few units not attached to any division, are not included in the above tables, e.g. the 118th, 121st, and 122nd Regiments of the Line, and the 27th Chasseurs. Nor are there included the dÉpÔt of undistributed conscripts at Bayonne, nor the battalions of National Guards forming movable columns inside the French frontier. But the 19,371 artillery of the army are included in the corps, divisions, and brigades. GROSS TOTAL OF THE WHOLE ON OCTOBER 10.
Exclusive of the dÉpÔt of conscripts at Bayonne. XIIISIR JOHN MOORE’S ARMY: N.B.—The first column gives the strength of each of Baird’s regiments on Oct. 2, and of Moore’s regiments on Oct. 15, deducting from the latter men left behind in Portugal. The second column gives the men present with the colours on Dec. 19, but not those in hospital or ‘on command’ on that day. These last amounted on Dec. 19 to 3,938 and 1,687 respectively. The third column gives the numbers disembarked in England in January.
We may therefore deduct under these three heads about 2,385 men. This figure taken from 8,783 leaves 6,398 for the real loss in the campaign. But even from this total 400 more must be deducted, for 400 British convalescents were released by the Galician insurgents from French captivity and sent back to Lisbon in the spring of 1809. [‘Further papers relative to Spain and Portugal,’ p. 7 in Parliamentary Papers for 1809.] On the whole, then, about 5,998 men were actually lost. Napier’s estimate of 3,233 (i. 502) for the total loss is certainly too low. Of these 2,189 were prisoners sent to France. [Schepeler, ‘Table of prisoners sent to France, 1809-13’ on p. 150.] The remaining 3,809 perished in battle, by the road, or in hospital. |