A VICTORIEN SARDOU MaÎtre, VoilÀ un mÉlodrame que j’ai fait, le dernier de plusieurs mÉlodrames anglais qui ont LagardÈre pour hÉros. Des mots remplacent l’action, des mots remplacent le dÉcor, les costumes, et les accessoires; mais enfin ce pastiche n’est qu’une piÈce et non un roman. Je l’ai fait pour Lewis Waller, acteur romantique s’il en fut, et grandement douÉ des qualitÉs qui appartiennent par tradition À LagardÈre. J’ai su, il y a longtemps, grÂce À M. Jules Claretie, que vous Étiez le vrai createur de ce paladin, LagardÈre, pair de d’Artagnan, pair de Cyrano, pair presque de Roland et d’Olivier. Et si je ne l’avais pas su, j’aurais pu l’apprendre derniÈrement en lisant ce livre aussi plein de charme que d’Érudition, "Les Anciens ThÉÂtres de Paris" de M. Georges Cain. Mais je crois que cette vÉritÉ est connue de peu de monde dans les pays oÙ se parle la langue anglaise, que quand on loue "Le Bossu" de FÉval on doit aussi louer "Le Bossu" de Sardou. XIV-I.-MCMVIII. CONTENTS
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