Tout en martyrisant les divines mandores Du mensonge sacrÉ des mots, je songe, Ôsi Nonchalamment belle! À ta voix de colibri: Avec ta triste voix de colibri tu dores Toute imbÉcillitÉ qu’exhale les landores Dans leurs meurtres de sens À jamais aboli; Inconsciente, tu perces le coeur ravi, OÙ je ne puis qu’À peine ouvrir un peu les stores. PÉniblement de mes bouquins moisis j’Évoque L’esprit mystique et frais de la Sainte Alacocque; Mais sans verve pour moi saigne le SacrÉ Coeur. Tu parles, et ta voix de petite ingÉnue Imite un SÉraphin, cul nu sur une nue, Louant Dieu de son psaume infiniment moqueur. |