APPENDIX. NOTE A. Page 4 . |
The authority for the odd story of the Duke of Normandy’s courtship is the following passage in the Chronicle of Tours, quoted in the EncyclopÆdia Metropolitana, Vol. xi., p. 527, n. “Tunc Guillelmus, Dux NormanniÆ, Mathildam, filiam Balduini Comitis FlandriÆ duxit in uxorem in hunc modum. Cum ipsa a Patre suo de sponso recipiendo sÆpius rogaretur, eique Guillelmus Normannicus a Patro, qui eum longo tempore nutrierat, prÆ aliis laudaretur, respondit, nunquam Nothum recipere se maritum. Quo audito, Guillelmus Dux elam apud Brugis, ubi puella morabatur, cum paucis accelerat, eamque, regredientem ab Ecclesi pugnis, calcibus, atque calcaribus verberet atque castigat, sicque ascenso equo in patriam remeat. Quo facto, puella dolens ad lectum decubat; ad quam Pater veniens illam de sponso recipiendo interrogat et requirit; quÆ respondens dixit se nunquam habere maritum nisi Guillelinum Ducem NormanaiÆ; quod et factum est.” As the following letter of M. Thierry’s is less accessible to the English reader than most of the documents connected with the Bayeux Tapestry it is here given in full. It is addressed to M. de la Fontenelle de VandorÉ:— “Monsieur,—Pardonnez-moi de rÉpondre bien tard À une demande qui, venant de vous, m’honore infiniment. Vous dÉsirez savoir ce que je pense des Recherches et conjectures de M. Bolton Corney sur la tapisserie de Bayeux; je vais vous le dire, en aussi peu de mots et aussi nettement que je le pourrai. L’opinion soutenue par M. Bolton Corney comprend deux thÈses principales: 1º que la tapisserie de Bayeux n’est pas un don de la reine Mathilde, ni mÊme un don fait au chapitre de cette ville par un autre personne; qu’elle a ÉtÉ fabriquÉ pour l’Église cathÉdrale de Bayeux, sur l’ordre et aux frais du chapitre; 2º que ce vÉnÉrable monument n’est pas contemporain de la conquÊte de l’Angleterre par les Normands, mais qu’il date du temps oÙ la Normandie se trouvait rÉunie À la France. De ces deux thÈses, la premiÈre me semble vraie de toute Évidence, la seconde est inadmissible. “La tradition qui attribuait À la reine Mathilde la piÈce de tapisserie conservÉe À Bayeux, tradition, du reste, assez rÉcente, et que l’abbÉ de La Rue a rÉfutÉe, n’est plus soutenue par personne. Quant À la seconde question, celle de savoir si cette tapisserie fut ou non un prÉsent fait À l’Église de Bayeux, M. Bolton Corney la rÉsout nÉgativement, et d’une faÇon qui me semble pÉremptoire. Au silence des anciens inventaires de l’Église il joint des preuves tirÉes du monument lui-mÊme, et dÉmontre avec Évidence que ses dÉtails portent une empreinte trÈs-marquÉe de localitÉ, que la conquÊte de l’Angleterre par les Normands y a ÉtÉ considÉrÉe en quelque sorte au point de vue de la ville et de l’Église de Bayeux. Un seul ÉvÊque y figure, et c’est celui de Bayeux, trÈs-souvent en scÈne et quelquefois dÉsignÉ par son seul titre: episcopus. De plus, parmi les personnages laÏques qui figurent À cÔtÉ du duc Guillaume, pas un ne porte un nom historique. Les noms qui reviennent sans cesse sont ceux de Turold, Wadard et Vital, probablement connus et chÉris À Bayeux, car les deux derniers, Wadard et Vital, sont inscrits sur le Domesday-Book, au nombre des feudataires de l’Église de Bayeux, dans les comtÉs de Kent, d’Oxford, et de Lincoln. Si l’on joint À ces raisons celles que M. Bolton Corney dÉduit de la forme et de l’usage particuliers du monument, il est impossible de ne pas croire avec lui que la tapisserie fut commandÉe par le chapitre de Bayeux et exÉcutÉe pour lui. “Je passe À la seconde proposition, savoir que la tapisserie de Bayeux fut exÉcutÉe aprÈs la rÉunion de la Normandie À la France. Cette hypothÈse n’exige pas une longue rÉfutation, car l’auteur du mÉmoire la fonde sur une seule preuve, l’emploi du mot Franci pour dÉsigner l’armÉe normande. ‘Guillaume de Poitiers, dit-il, appelle ceux qui faisaient partie de l’armÉe Normanni, des Normands; la tapisserie les nomme toujours Franci, des FranÇais. Je considÈre cela comme une bÉvue indicative du temps oÙ le monument a ÉtÉ exÉcute.’ Il n’y a lÀ aucune bÉvue, ni rien qui puisse faire prÉsumer que la tapisserie de Bayeux n’est pas contemporaine de la conquÈte de l’Angleterre par les Normands. En effet, les Anglo-Saxons avaient coutume de dÉsigner par le nom de FranÇais (Frencan, Frencisce men) tous les habitants de la Gaule, sans distinction de province ou d’origine. La Chronique saxonne, dans les mille endroits oÙ elle parle des chefs et des soldats de l’armÉe normande, les appelle FranÇais. Ce nom servait en Angleterre À distinguer les conquÉrants de la population indigÈne, non-seulement dans le langage usuel, mais encore dans celui des acts lÉgaux. On lit dans les lois de Guillaume-le-ConquÉrant, À l’article du meurtre, ces mots: Ki Franceis occist, et, dans la version latine de ces lois: Si Francigena interfectus fuerit. L’emploi du mot Franci au lieu de Normanni, ne prouve donc point que la tapisserie de Bayeux date d’un temps posterieur À la conquÊte. S’il prouve quelque chose, c’est que la tapisserie a ÉtÉ exÉcutÉe non en Normandie, mais en Angleterre, et que c’est À des ouvriers ou ouvriÈres de ce dernier pays que le chapitre de Bayeux a fait sa commande. “Cette opinion, que je soumets au jugement des archÉologues, est confirmÉe d’ailleurs par l’orthographe de certains mots et par l’emploi de certaines lettres dans les lÉgendes du monument. On y trouve, jusque dans le nom du duc Guilluame et dans celui de la ville de Bayeux, des traces de prononciation anglo-saxonne: Hic Wido adduxit Haroldum ad Wilgelmum normannorum ducem; Willem venit Bagias; c’est le g saxon qui figure ici avec sa consonance hiÉ. Wilgelm pour Wilielm, Bagias pour Bayeux. La dipthongue ea, l’une des particularitÉs de l’orthographe anglo-saxon, se rencontre dans les lÉgendes qui offrent le nom du roi Edward: Hic portatur corpus Eadwardi. Une autre lÉgende prÉsente cette indication de lieu, correctement saxonne: Ut foderetur castellum at Hestenca castra. Enfin le nom de Gurth (prononcez Gheurth), frÈre du roi Harold, est orthographiÉ avec trois lettres saxonnes; le g, ayant le son de ghÉ l’y, ayant le son d’eu, et le d barrÉ, exprimant l’une des deux consonnances que les Anglais figurent aujourd’hui par th. “Ainsi, je crois, avec la majoritÉ des savants qui ont Écrit sur la tapisserie de Bayeux, que cette tapisserie est contemporaine du grand ÉvÉnement qu’elle reprÉsente; je pense, avec M. Bolton Corney, qu’elle a ÉtÉ exÉcutÉe sur l’ordre et aux frais du chapitre de Bayeux; j’ajoute, pour ma part de conjectures, qu’elle fut ouvrÉe en Angleterre et par des mains anglaises, d’aprÈs un plan venu de Bayeux. “AgrÉez, Monsieur, l’assurance de ma considÉration la plus distinguÉe. “AUG. THIERRY. “Le 25 juin 1843.” In the Northumberland Pipe Rolls,[118] we have an interesting trace of Edgar Atheling.—He had been owing the crown 20 marks of silver, probably for the right to institute some law proceeding. Of this sum he paid 10 marks to the Sheriff of Northumberland in 1157 or 1158, and the remainder in the following year. Ten years later he paid 2 marks to the crown for the right to bring some plea. At this time he must have been about 120 years of age. He came with his father to England in 1057, as a child; supposing him to have been 10 years of age at this period, he would be of the great age already mentioned at the time the last payment was made. How much longer he lived there is no evidence to show. The exact place of his residence, at this time, is not known. Edlingham Castle, situated about six miles to the south-west of Alnwick, has, upon the supposition that the neighbouring village of Edlingham takes its name from him (Ætheling’s ham), been by some considered to be the spot. The appearances presented on the examination of the remains of St. Cuthbert in Durham Cathedral are in consistency with the opinion that the mitre was not in vogue in Saxon times. Before the body of the saint was put in the shrine in 1104, it was inspected. Reginald, who gives us an account of this circumstance, says, “Upon the forehead of the holy bishop there is a fillet of gold, not woven work, and of gold only externally, which sparkles with most precious stones of different kinds, scattered all over its surface.”[119] In 1827, when the remains were again examined, Mr. Raine tells us. “The scull of the saint was easily moved from its place; and when this was done, we observed on the forehead, and apparently constituting a part of the bone itself, a distinct tinge of gold of the breadth of an ordinary fillet.” It would thus seem that a gilded fillet was the only mitre, if such it can be called, which St. Cuthbert wore. FINIS. NEWCASTLE-UPON-TYNE: PRINTED BY J. G. FORSTER AND CO., CLAYTON STREET.
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