Tabac, m. (students’), old student; (military) —— À deux sous la brouette, canteen tobacco; (popular) —— de dÉmoc, cigar ends chopped up. Etre dans le ——, to be in trouble, in difficulties. Foutre, or coller du ——, to thrash. This was termed formerly, “coller une prune, une chasteloigne, une aumÔne de Bourgogne, un oignement de Bretagne, de la monnaie de l’empire.” TabatiÈre, f. (popular), the behind. Tabernacle, m. (popular), the behind. DÉfoncer le ——, to kick one’s behind. Table, f. (familiar), mettre les pieds sous la ——, to eat. Faire le tour de la ——, to eat of every dish. Table d’hÔte. See Tableau, m. (popular), je comprends le ——, I see what it is, I “catch on,” as the Americans say. Tableau! exclamation expressive of comical surprise or malicious joy at the sight of some laughable accident. Tiens pig’s-tu la lun’ qui s’ballade? Que’qu’a boit donc, c’te bourriqu’-lÀ Pour avoir la gueul’ blanch’ comme Ça? Y a pas d’bon sens. Vrai, que’ panade! Si j’y payais un lit’?—Tableau! Gill, La Muse À Bibi. (Sportsmen’s) Tableau, the “bag.” Madame d’—— qui est une sportswoman des plus intrÉpides portait un superbe costume de chasse, c’est elle qui a eu les honneurs de la journÉe en tuant 44 piÈces. Le tableau Était superbe, il portait 204 piÈces.—Le Figaro, Oct., 1886. Tableau-radis, m. (artists’), picture returned unsold from the Arts Exhibition or from a picture-dealer’s. Tableautin, m. (artists’), worthless picture, or “daub.” Tablier, m. (popular), blanc, nurserymaid. Le —— lÈve is said of a woman in a state of advanced pregnancy. Faire lever le —— À une femme, to get a woman with child, to give her a “white swelling.” Tabouret, m., figure À —— (obsolete), one who was put in the pillory with an iron collar round his neck, or one likely to be put there. Va donc, figure À tabouret, J’t’irons voir en face le Palais; C’est lÀ qu’t’auras l’air d’un butor. Monsieur l’nÉgociant z’en chiens morts. Riche-en-gueule. Je n’ai pas coquÉ mon centre, de taffe du ravignolÉ, ainsi si vouzailles brodez À Avoir le ——, to be afraid, “to come it.” —Que veux-tu, ZÉnobie? chacun a sa misÈre. Le liÈvre a le taf, le chien les puces, le loup la faim ... l’homme a la soif—Et la femme a l’ivrogne!—Gavarni. Coquer le ——, to frighten. Etre pris de ——, to be seized by fear. Seigneur! qu’est-ce qu’il a donc, rÉpÉtait Gervaise prise de taf.—Zola. Michel is inclined to believe that taf comes from a proverbial locution, “les fesses lui font taf taf,” he is quaking with terror, or “le cul lui fait tif taf.” According to L. Larchey the corresponding verb “taffer” is derived from the German taffein. Taffer, m. (popular and thieves’), to be afraid. See Taffetas, m. (thieves’), fear. From Le taffetas les fera dÉvider et tortiller la planque oÙ est le carle.—Vidocq. Taffeur, m. (popular and thieves’), poltroon. Taffouilleux, m. (popular), explained by quotation:— Chiffonnier de la Seine, Écumant ses bords, ramassant les Épaves et volant au besoin.—F. du Boisgobey. Literally un qui fouille dans le tas. Tafia, m. (popular), coffee. Properly sweet rum. S’ils ne vous coquaient pas dix tailbins d’altÈque de mille balles, vous mangeriez sur leur orgue.—Vidocq. Tailbin is derived from the old cant word talle, tail. Tailler une bazane (popular), to make a certain contemptuous gesture. See Et tandis que du revers de sa main il se caressait le menton, de l’autre il se giffla la cuisse, taillant une bazane gigantesque au nez du colonel absent.—G. Courteline. (Cavalry) Tailler une croupiÈre, to surpass; (schoolboys’) —— l’École, to play truant. Tais-toi mon coeur! (popular), an ejaculation expressive of mock emotion. Talar (Breton cant), meal. Talbin, m. (thieves’), attorney; note of hand; —— de la carre, bank note, or “soft;” —— d’encarrade, theatre ticket. Literally entrance ticket. See Talbine, f. (thieves’), market. Talbiner (thieves’), to summons. Talbinier, m. (thieves’), dealer at a market. Talentueux, adj. (familiar), talented. Taleri (Breton cant), to eat. Talochon, m. (popular), slight box on the ear. Talon, m. (familiar), rouge, aristocrat. In the seventeenth century courtiers wore red-heeled shoes. Etre —— rouge jocularly means to have aristocratic manners. Avoir les talons courts. Rigaud says:— Se dit d’une femme que le moindre souffle de l’amour renverse dans la position horizontale.—Dict. d’Argot. (Popular) Talon, postscript. Se donner du —— dans le cul (obsolete), to strut. Tout Ça c’est bon pour s’aller donner du talon dans le c.. À une parade, pour s’quarrer avec d’belles Épaulettes.—Le Drapeau Rouge de la MÈre Duchesne. Faire tÊte du —— (obsolete), to flee. Tambouille, f. (popular), very plain stew; small kitchen. Faire sa ——, to busy oneself with the cooking of food. Tambour, m. (cavalry), ÉlÈve brigadier fourrier, or one training to be a kind of quartermaster; (thieves’) dog, or “tyke.” Il n’avait pas dÉjÀ si tort de croire au mec des mecs ... nous n’avons pas ÉtÉ jetÉs sur la terre pour vivre comme des tambours.—Vidocq. Roulement de ——, barking of a dog. Formerly “tambour de nature” signified woman’s privities. (Military) Foutre au clou comme un ——, to punish a soldier without the slightest compunction, in an off-hand manner. Tampon, m. (popular), s’allonger un coup de ——, to fight. On s’est allongÉ un coup de tampon, en sortant de chez la mÈre Baquet. Moi je n’aime pas les jeux de mains ... vous savez, c’est avec le garÇon de la mÈre Baquet qu’on a eu des raisons.—Zola, L’Assommoir. Tamponne, f. (obsolete), faire la ——, to regale oneself. Tamponner (popular), to knock one about. Also to annoy; —— de l’oeil, to stare, “to stag;” —— l’auriculaire, to tell. Si j’allais trouver vos patrons dans leur boutique pour leur tamponner l’auriculaire de c’lui-ci: Ronchonot, col’nel, dÉcorÉ, une fesse gelÉe au siÈge d’SÉbastopol, massacrÉ d’blessures, sans compter les chevaux tuÉs sous lui.—G. Frison. See Tam-tam, m. (popular), quarrel; great noise. Faire du ——, “to kick up a row.” Tangente, f. The students of the Ecole Polytechnique thus term their swords. Tannant, adj. (popular), irksome, annoying. Etes-vous tannante avec vos idÉes d’enterrement, interrompit Madame Putois, qui n’aimait pas les conversations tristes.—Zola. Tanner (popular), to importune, “to bore;” —— le cuir, or le casaquin, to thrash, “to hide.” See De mÊme qu’À Barochon on lui avait infligÉ: huit jours de mazarot pour s’Être fait tanner le cuir par un gars qu’il ne voulait pas nommer.—Dubois de Gennes. Tante, f. (general), ma ——, the pawnshop, or “my uncle.” Demander ... À ce grand bohÈme qui connaissait tous les monts-de-piÉtÉ parisiens, s’en Était servi depuis vingt ans comme de rÉserves oÙ il mettait l’hiver ses vÊtements d’ÉtÉ, l’ÉtÉ ses vÊtements d’hiver! ... s’il connaissait le clou! s’il connaissait ma tante!—A. Daudet. Termed also ma —— Dumont, i.e. du Mont de PiÉtÉ, pawnshop. Accrocher quelque chose chez sa ——, to pawn an article, “to spout, to pop, to lumber, or to blue it.” (Thieves’) Une ——, an informer, or “nose.” (Familiar and popular) Une ——, a passive Sodomist. Dans la sociÉtÉ ordinaire oÙ ce penchant contre nature est en quelque sorte innÉ chez certains individus, ces antiphysiques s’appellent tantes; chez les marins, corvettes; dans l’armÉe, Étendards.... Ces courtisanes, hommes-femmes, sont plus nombreuses qu’on ne le pense dans tous les rangs de la sociÉtÉ. Elles forment une franc-maÇonnerie qui part du sommet de l’Échelle sociale pour se perdre jusque dans ses bas-fonds.—MÉmoires de Monsieur Claude. Taouanen (Breton cant), beggar. Taouen (Breton cant), lice. Tap, m. (thieves’), mark with which thieves used to be branded. The practice was discontinued in 1830. Faire la parade au —— meant formerly to be placed in the pillory. Jardiner sur le —— vert (tapis vert), to play cards. SÉduction exercÉe sur une femme. Est d’un degrÉ plus relevÉ que le “levage,” en ce sens que la femme “tapÉe” songe moins À ses intÉrÊts qu’au plaisir qu’elle aura.—Dict. d’Argot. Tapage, borrowing money, “breaking shins.” Tapamort, m. (popular), drummer. Tapance, f. (popular), mistress or wife. Literally a thing made to be beaten. Termed a “tart” in the English slang, as appears from the following:— Two bally black eyes! Oh! what a surprise! And that only for kissing another man’s tart. Two bally black eyes. Music-hall Song. La —— du meg, the employer’s wife. TapÉ, adj. (general), good; excellent, or “nap;” well got up. Jupiter avait une bonne tÊte, Mars Était tapÉ.—Zola. (Popular) TapÉ À l’as, or dans le noeud, “first-class, or ripping;” —— aux pommes, excellent; well-dressed; handsome. Une particuliÈre tapÉe aux pommes. Pas cocotte pour deux liards. Jamais je n’en ai vu une pareille venir dans la boÎte À Monsieur.—P. Mahalin. Tape-cul, m. (cavalry), aller À ——, to ride without stirrups. Tape-dur, m. (thieves’), locksmith. TapÉe, f. (familiar), a quantity, a “lot.” Taper (familiar and popular), to borrow money, “to bite one’s ear.” Il songea un instant À taper ThÉophile, mais il Était dÉjÀ son dÉbiteur de dix louis.—Vast Ricouard, Le Tripot. Du vin qui tape sur la boule, wine that is heady. Taper dans le tas, to strike at random; —— sur le ventre À quelqu’un, to be familiar or intimate with one; —— sur les vivres et sur la bitture, to eat and drink much; (popular) —— dans le tas, to act in a straight forward blunt manner. Se —— de quelquechose, to do without or deprive oneself of something. S’en ——, to drink to excess, “to swill.” (Roughs’) Taper sur la rÉjouissance, to thrash. RÉjouissance is bone added by butchers to meat retailed. Tapette, f. (common), a young Sodomite; a chatterbox. Avoir une fiÈre ——, to be a great talker. Tapeur, m. (familiar), needy man who lives on small loans which he procures from acquaintances. Il va, il revient, il arpente le trottoir. Il a la guigne aujourd’hui ... celui-ci couperait peut-Être dans le pont? mais quoi! il a dÉjÀ casquÉ hier ... il dÉsespÈre, car il entend partir derriÈre lui, de toutes les tables, ce mot cruel: attention! voilÀ le tapeur!—Richepin. Tapeuse de tal (popular), prostitute. See Tapin, m. (popular), drum; drummer. Ficher un ——, to give a blow. Ficher le —— (obsolete), to importune. Tapiquer (thieves’), to inhabit. Tapis, m. (familiar), amuser le ——, to divert the company by pleasant conversation. Cheval qui rase le ——. See Tapisserie, f. (familiar), faire ——, is said of ladies at a ball, who, being neglected for some reason or other by gentlemen devoid of gallantry, are compelled to sit and look on as mere spectators. This unpleasantness is termed “doing the wall-flower.” (Gamesters’) Avoir de la ——, to have several figure-cards in one’s game. Tapissier, m. (thieves’), inn-keeper, or landlord of a wine-shop, “boss of a lush-crib.” Nous ne voulons enquiller chez aucun tapissier.—Vidocq. (Gamblers’) Allumeur ——, confederate who entices others into playing, but who does not take an active part in the game. Celle qui vit du jeu et des joueurs, depuis les gros mangeurs ... jusqu’aux rameneurs, aux dÎneurs, aux allumeurs-tapissiers.—Hector Malot. Tapon, m. (popular), heap of rags. Mettre sa cravate en ——, to tie one’s necktie in a slovenly manner. Tapoter (familiar), to be an indifferent player on the piano. Tapoteur, m. (familiar), indifferent pianist. Tapotoir, m. (cocottes’), the piano. TaquetÉ (ballet dancers’), explained by quotation:— C’est la vivacitÉ, la rapiditÉ, ce sont les petits temps sur les pointes.—Ch. de Boigne. Taquiner (popular), le dandillon, to ring, “to jerk the tinkler;” —— les dents d’ÉlÉphant, to play the piano. Tarauder (popular), to make a disagreeable noise by shifting chairs about; to thrash. Se ——, to quarrel; to fight. Tard-À-la-soupe, m. (popular), guest who is late for dinner. Tariek (Breton cant), tobacco; tip of money. Taroque, f. (thieves’), mark on linen. Taroquer (thieves’), to mark linen. Tarre, f. (thieves’), vol À la ——, picking pocket-handkerchiefs, or “stook-hauling.” Tartare, m. (tailors’), apprentice. Tarte, tartelette, adj. (thieves’), bad, spurious, or “snide.” The word snite is found in Urquhart’s Rabelais, with the modern signification of “snot,” or base fellow:— Here enter not vile bigots, hypocrites, Externally devoted apes, base snites. Or in Rabelais’ words:— Ci n’entrez pas hypocrites, bigots, Vieux matagots, mariteux boursoflÉ. Tarte bourbonnaise (obsolete). See J’couch’ que’qu’fois sur un banc d’gare; Mais l’ch’min d’fer À cÔtÉ Fait tout l’temps du tintamarre. Les ronfleurs, Ça m’fait tarter. Richepin. Tartine, f. (familiar), dull, long speech, or writing. (Popular) Des tartines, shoes, or boots, “trotter-cases.” Fais donc au moins cirer tes tartines.... C’qu’elles sont sales! Ah! j’avais pas pigÉ l’coup! C’est pas des pieds, mon Tartiner (familiar), to write articles. Tartinier, m. (familiar), writer of newspaper articles. Tartouiller (popular), to scribble. Tartouve, f. (thieves’), handcuffs, “bracelets.” Ils m’ont mis la tartouve, Grand Meudon est aboulÉ, Dans mon trimin rencontre, Un pÈgre du quartier. V. Hugo, Le Dernier Jour d’un CondamnÉ. Tas, m. (popular), person devoid of energy, “sappy.” Prendre sur le ——, to take one red-handed. Synonymous of “prendre la main dans le sac.” Repiquer au ——, to begin afresh. (Bullies’) Faire le ——, or le turbin, to walk the streets as a prostitute. (Popular and thieves’) Le —— de pierres, the prison, or “stone jug.” Tous ceux qui rigolent encore À Pantin viennent d’Être fourrÉs dans le tas de pierres.—Vidocq. Tasse, f. (popular), nose, or “boko.” See Tasseau, m. (popular), the nose. See TassÉe, adj. (theatrical). A play is said to be “tassÉe” when it is performed more rapidly in consequence of the actors knowing their parts better after a few performances. Tata, f. See TÂte-minette, f. (popular), midwife. Literally feel pussy. TÂte-poule, m. (popular), simple-minded man, a “duffer.” TÂteur, m. (popular), de femmes, man fond of taking liberties with women. (Thieves’) TÂteur, skeleton key, or “betty.” TÂtez-y, m. (popular), trinket worn on the bosom. Une bague de cornaline, une paire de manches avec une petite dentelle, un de ces coeurs en doublÉ, des “tÂtez-y” que les filles se mettent entre les deux nÉnais.—Zola, L’Assommoir. Tatouille, f. (popular), sound thrashing. Tatouiller quelqu’un (popular), to give a sound thrashing, “to knock into a cocked hat.” Taude, f., taudion, m. (popular), small lodging-house, small “crib.” From taudis, wretched, disorderly room. Etienne Lardenois avait ÉtÉ gerbÉ À cinq longes de dur, pour un grinchissage au fric-frac dans une taule habitÉe.—Vidocq. (Popular) La ——, the head, “tibby.” —A-t-il l’air fÉroce! —Il doit avoir tuÉ bien du monde, O le gueux! Ô le scÉlÉrat! —C’te balle! oh, c’te taule!—Th. Gautier. Taupage, m. (cads’ and thieves’), selfishness. Taupe, f. (familiar), girl of indifferent character; (military) —— de rempart, soldier of the engineers. Tauper (popular), to work, “to graft;” —— dessus, to thrash. Taupier, m. (thieves’), selfish fellow. Taupin, m. (students’), student in the division of mathÉmatiques spÉciales, or higher mathematics. Name given specially to those who prepare for the Ecole Polytechnique. Aussi le jeune Anglais a-t-il le mÉpris du cul-de-plomb scientifique, du fort en thÈme, du “book-worm” comme il l’appelle, s’il n’est rembourrÉ de muscles solides; du taupin, si le taupin est un faiblard.—Hector France. The “taupins” are divided into “taupin carrÉ” and “taupin cube,” respectively second and third year student in the course of higher mathematics. (Military) Taupin, soldier or officer of the engineers. From taupe, a mole. Taupiner (thieves’), to murder. TaupiniÈre, f. (students’), cramming establishment which prepares candidates for the army. Te Deum, m. (popular), faire chanter un —— raboteux, to thrash. Teigne, f. (popular), Être ——, to have a bad temper. Mauvaise ——, snarling, evilly-disposed person. TeintÉ, adj. (popular), Être ——, to be in a fair way of being intoxicated, to be slightly “elevated.” Teinturier, m. (popular), wine retailer; (familiar) literary man who revises another’s writings. TÉlÉgraphe, m. (familiar), sous-marin, signals made by lovers by pressure of the foot under a table. (Gambling cheats’) Faire le ——, to stand behind a player and by sundry signals to give information to an accomplice. TempÉrament, m. (familiar), acheter À ——, to buy on the instalment system. Ce genre d’opÉration est trÈs usitÉ entre filles galantes et marchandes À la toilette. Ces dames qui ont le petit mot pour rire, appellent encore ce mode de payement “À tant par amant.”—Rigaud. TempÊte. See Temple, m. (freemasons’), hall of meeting; (thieves’) cloak. Second-hand clothes are mostly sold in the Quartier du Temple. Temps, m. (popular), salÉ, warm weather which makes one feel dry; —— de demoiselle, weather which is neither hot nor cold; (theatrical) —— froid, prolonged silence, when, for instance, an actor’s memory fails him. (Fencing) Voir le coup de ——, to see the feint. Tenante, f. (thieves’), pint measure. Tendeur, m. (cads’), man under the influence of a well-developed bump of amativeness, “homo salax.” Vieux ——, old debauchee, old “rip.” (Popular) Tendeur de demi-aune, beggar. Tend-la-main (popular), beggar. Tendresse, f. (journalists’), euphemism for prostitute. Literally vendeuse de tendresses. Tenir (familiar), la chandelle, to favour, willingly or unwittingly, the loves of a couple; —— la corde, to surpass; to excel. En ——, to be in love with, or “mashed on.” Il en tient, his wife deceives him. (Popular) Se —— À quarante sous avec son croque-mort, to die hard. (Theatrical) Cet auteur tient l’affiche, this author’s play has a long run. (Thieves’) Tenir quelqu’un sur les fonts, to be a witness for the prosecution; (sailors’) —— bien sur ses ancres, to enjoy good health. TÉnor, m. (journalists’), writer of leading articles. Tenue, f. (freemasons’), meeting. (Thieves’) En petite —— de dragon, in one’s shirt, in one’s “mish.” Terreau, m. (popular), snuff. Se flanquer du —— par le tube, to take snuff. Terre-neuve. See Terrer (thieves’), to murder; to guillotine. On va terrer (guillotiner) ThÉodore ... oui ThÉodore Calvi morfile (mange) sa derniÈre bouchÉe.—Balzac. Terreur, f. (thieves’), desperate scoundrel of herculean strength who lords it over his fellow-malefactors. Chaque quartier, aux portes de Paris, possÈde sa terreur. Le champs-clos des terreurs ... se tient aux voisinages de la Roquette ou du PÈre Lachaise.... LÀ, celui qui a tombÉ son adversaire a le droit de lui retirer son titre de Terreur dÈs qu’il parvient À lui manger une partie du nez, À lui supprimer un oeil ou la moitiÉ de la mÂchoire.—MÉmoires de Monsieur Claude. Terreuse, f. (popular), prostitute who prowls about deserted spots. See Terrien, m. (sailors’), landsman, or “land-lubber;” (familiar) peasant, “clod-hopper.” Terrine, f. Être dans la —— (obsolete), to be drunk. TerriniÈre, f. (popular), lowest sort of prostitute, or “draggle-tail.” Tesson, m. (roughs’), head, or “tibby.” TÊtard, m. (popular), stubborn, or “pig-headed” man; long-headed man. Bien sorbonnÉ (raisonnÉ), mon homme, tu es toujours le roi des tÊtards (hommes de tÊte).—E. Sue. TÉtasses, f. pl. (popular), large, pendulous breasts. Termed by Voltaire, “grands pendards.” TÉtassiÈre, f. (popular), woman with large, lank breasts. Une superbe paire de pantoufles de satin qu’il avait dÉnichÉe, je ne sais oÙ, dans une chambre abandonnÉe par les “tÊtes carrÉes.”—Almanach IllustrÉ de la Petite RÉpublique FranÇaise, 1887. Une bonne ——, a simple-minded person, one easily imposed upon. Je suis trop bon, on me prend pour une bonne tÊte. Zut! À partir de ce matin, je fous tout le monde dedans et voilÀ!-G. Courteline. Faire sa ——, to give oneself airs. Avoir une —— qui dÉpasse les cheveux, to be bald, or “to have a bladder of lard.” Avoir une bonne ——, to have a grotesque face. —Mon pauvre vieux, si je vous disais que vous avez une bonne tÊte! —N’achÈve pas, Ô ange! tu me la mettrais À l’envers!—Journal Amusant. (Military) TÊte mobile, instructor in musketry; —— À corvÉes, blockhead; (printers’) —— de clous, worn-out type; (theatrical) —— À l’huile, director of the staff of supernumeraries. Faire sa ——, or se faire une ——, refers to the “make-up” of one’s countenance. (Familiar) TÊte de Turc, person taken as a butt for ironical hits, jokes, or insults. An allusion to the Turk’s Je savais que dans les rÉunions publiques, mes collÈgues et moi Étions la “tÊte de turc,” sur laquelle s’exerÇaient À plaisir et essayaient leurs forces les orateurs plÉbÉiens de l’Époque.—MacÉ. Avoir une ——, better explained by the following:— Que diable appelez-vous “avoir ou n’avoir pas une tÊte?” ... Avoir une tÊte, c’est n’Être pas guillotinÉ. Ne pas avoir une tÊte, c’est Être guillotinÉ. Cette explication vous suffit-elle? Non? Eh bien! avoir une tÊte, c’est jouir de la plÉnitude de sa beautÉ. C’est avoir ... un aspect, un air, une physionomie qui ne soient pas ceux de tout le monde.—A. Scholl. (Popular) TÊte d’acajou, negro, or “bit o’ ebony;” —— de boche, or de pioche, very stupid man, “dunderhead.” See TÉter (popular), to drink, “to lush.” TÉton, m. (popular), de satin blanc tout neuf, virgin’s breasts. TÉtons de VÉnus, well-shaped breasts. Comme elle portait une robe lÉgÈre malgrÉ dÉcembre, on voyait sous son fichu pointer les tÉtons de VÉnus que le froid raidissait. Et pas de flic-flac ... non, c’Était plantÉ solidement.—Richepin, Le PavÉ. TÉtonniÈre, f. (popular), woman with well-developed breasts, like Juno’s. TÊtue, f. (thieves’), pin. TÉziÈre, or tÉzigo (thieves’), thou, thee. TÉzigue (thieves’), thee, thou. Le dardant a coquÉ le rifle dans mon palpitant qui n’aquige plus que pour tÉzigue.—Vidocq. ThÉÂtre, m. (popular), le —— rouge, the guillotine. ThÊta X., m., second year student at the Ecole Polytechnique. See Thomain, m. (theatrical), insignificant part. Thomas, m. (familiar and popular), a facetious synonym for pot de chambre. Thus termed in connection with the alleged inquisitive disposition of the apostle of that name. The English have the expression “looking-glass,” which probably originated from a malicious pun not easy to explain in polite language. (Popular) La mÈre ——, or la veuve ——, night-stool. Avoir avalÉ ——, to have an offensive breath. (Thieves’) Pipe À ——, a variety of cheating game. Thunard, m. (thieves’ and popular), silver coin. Thune, or tune, f. (thieves’), money; coin. See Si tu veux qu’elle t’obÉisse, montre-lui une thune de cinq balles (piÈce de cinq francs) et prononce ce mot-ci: Tondif!—Balzac. Tibi, m. (familiar), stud for the shirt collar. Tiche, f. (shopmen’s), profits. Ticquage, m. (card-sharpers’), signal made to a confederate by moving cards up and down. Tierce, f. (thieves’), gang; —— de pÈgres, gang of thieves, “mob.” Il y a de la ——, the police are in full force. (Popular) Tierce À l’Égout, tierce of nine at the game of piquet. J’ai une tierce À l’Égout et trois colombes ... les crinolines ne me quittent pas.—Zola. Tiffes, or tifs, m. pl. (roughs’ and thieves’), hair, or “thatch.” Tigne, f. (thieves’), crowd. Tigner (thieves’), d’esbrouffe, to pick pockets in a crowd. Tigre, m. (familiar), small groom, or “tiger;” (theatrical) young ballet dancer; (popular) —— À cinq griffes, five-franc coin. (Military) Tigre, urinals. TimbaliÈre, f. (familiar), woman who speculates on the Stock Exchange. Timbre-poste, m. (sportsmen’s), cartridge. Tinette, f. (popular), mouth. Chevalier de la ——, scavenger employed in emptying privies, “gold-finder.” Couvre ta ——, hold your tongue. Plomber comme une ——, to stink. Ça me remettra un peu du sale mec qui vient de me r’faire, y plombe comme une tinette.—Louise Michel. (Thieves’) Tinette, boot, or “daisy-root.” Tinteur, m. (old cant), Sodomist. Tintouiner (popular), se ——, to fret. Tipe, m. (sporting), piece of information, “tip.” Tique, f. (popular), saoul comme une ——, completely drunk, “sewed up.” Tiquer, or ticquer (card-sharpers’), to signal by moving the cards up and down. Tirades, f. pl. (thieves’), convict’s fetters, “wife.” Tirage, m. (familiar), difficulty. Tiraillon, m. (thieves’), explained by quotation:— VÊtus trÈs mesquinement ... ils se bornent À fouiller les poches des habits et des paletots, et exploitent ordinairement les curieux qu’un ÉvÉnement fortuit rassemble dans les rues ou qui forment cercle autour des chanteurs ou des saltimbanques.—MÉmoires de Canler. Tirante, f. (thieves’), garter; bell-rope. Tirants, m. pl. (thieves’), stockings. In furbesche “tiranti.” Tirants de filsangue, floss-silk stockings; —— radoucis, silk stockings; —— de trimilet, thread stockings. Tire, verb and f. (military), jouer À —— qui a peur, duel in which the adversaries fire at will. Il faut que l’un de nous descende la garde ... mais comme nous avons tous les deux la vie dure, et qu’avec nos sabres nous aurions de la peine À en finir, nous nous trouverons demain matin, hors du camp, avec nos deux pieds de cochon, et alors ma vieille, nous jouerons À “tire qui a peur.”—Dubois de Gennes. La ——, pocket-picking. Tire-au-flanc, m. (military), one who shirks his duties. Le chef et moi, nous rappliquons À l’hÔpital. Y avait lÀ tous les tire-au-flanc de l’escadron.—G. Courteline. Tire-bogue, m. (thieves’), rogue whose spÉcialitÉ is to steal watches, a “toy-getter.” Tire-braise, m. (popular), infantry soldier. Tire-fiacre, m. (popular), tough meat, like the flesh of a cab-horse. Tire-gosse, or tire-mÔmes, f. (popular), midwife. Tire-jus, m. (popular), pocket-handkerchief, or “muckinger.” Tire-juter (popular), se ——, to blow one’s nose. Tire-liards, m. (popular), miser, “hunks.” Tirelire, f. (popular), behind. Rigaud says, “gagne-pain des filles de joie.” Coller un atout dans la ——, to kick one’s behind. La ——, the head, or “nut.” See On l’a fourrÉ dans la tir’lire Avec les pÈgres d’PÉlago. Richepin. Tire-moelle, or tire-molard, m. (popular), pocket-handkerchief, or “muckinger.” Tire-mÔme, f. (popular), midwife. Tire-point, m. (thieves’), buter au ——, to kill by stabbing in the back with a saw-file. Tire-poire, m. (popular), photographer. Poire is the head. Joe quickly his sand had sold, sir, And Bess got a basket of rags; Then up to St. Giles’s they roll’d, sir; To every bunter Bess brags. Then unto the gin-shop they pike it, And Bess was admitted, we hear; For none of the crew dare but like it, As Joey, her kiddy, was there. The Sand-Man’s Wedding. Tirer une rÂpÉe refers to coition, Se la ——, or se —— les balladoires, to run away. See Ce n’est pas un sanglier, ... c’est un cheval de retour. Vois comme il tire la droite! Il est nÉcessaire d’expliquer ici ... que chaque forÇat est accouplÉ À un autre (toujours un vieux et un jeune ensemble) par une chaÎne. Le poids de cette chaÎne, rivÉe À un anneau au-dessus de la cheville, est tel, qu’il donne, au bout d’une annÉe, un vice de marche Éternel au forÇat.... En termes de police, il tire la droite.—Balzac. (General) Tirer la carotte, to take in, “to bamboozle;” —— une carotte, to obtain something from one under false pretences; to deceive, “to bilk.” Nul, d’ailleurs, n’entrait À la malle sans avoir passÉ par ses mains, Flick tenant À bien se convaincre qu’aucun de ses lascars ne lui tirait de carotte.—G. Courteline. The Italians have the corresponding expression, “piantar carota,” the origin being that, in a soft soil, an appropriate image of credulity, the carrot will thrive wonderfully. The wary Italian only plants the aforesaid vegetable, biding his time and watching his opportunity, whilst the impetuous Gaul at once plucks it by the roots. (Military) Tirer de la cellule, to be confined in a military cell. Oui, c’est comme Ça; je tire de la cellule avant que je me tire moi-mÊme.—G. Courteline. Tirer au cul, to shirk one’s duties. An allusion to unfair thrusts not allowed in fencing. Tu vas me foutre le camp au pansage, tout de suite, et tu coucheras À la boÎte ce soir pour t’apprendre À tirer au cul. Ah! carotier! ah! fricoteur!—G. Courteline. Termed also Tirer au grenadier, —— au renard, —— aux flancs. De tous les coins de l’infirmerie des cris de colÈre montaient: Y tire aux flancs, ce cochon-lÀ.—G. Courteline. Tirer au cul, to deceive one’s Eh bien oui, hurla-t-il, c’est vrai! C’est vrai que j’ai tirÉ au cul ... mais si j’ai pas la diarrhÉe, comme j’ai voulu le faire accroire, c’est pas faute que j’aye tout fait pour l’attraper; je vous en fiche mon billet ... j’m’ai flanquÉ douze paquets de bismuth dans l’estomac; j’pouvais pourtant pas faire pluss!—G. Courteline. Ca se tire, things are progressing favourably. La chose se tire, the plan is being carried out, the thing is being done. Il faut lui crever la paillasse; qui est-ce qui en est?... Il n’y eut pas une dÉsertion ... ni parmi ceux de la classe, pour qui “Ça se tirait.”—G. Courteline. (Thieves’) Tirer la longe, to limp; —— sa crampe, to escape from prison; —— son plan, to be in prison; —— un congÉ À la Maz, to be imprisoned in the prison of Mazas. Moi, j’ai besoin qu’ma Louis turbine, Sans Ça, j’tire encore un congÉ A la Maz! Gare À la surbine! J’deviens grinch’ quand j’ai pas mangÉ. Richepin. Tirer une coupe sur le grand flanche, to be transported, “to lump the lighter.” Tiretaine, m. (thieves’), country thief. Tire-t’arriÈre (sailors’), une dÉgelÉe de ——, an awful thrashing. Il se demandait s’il ne fallait point sauter sur le gas ... le ramener de force À la maison, sous une dÉgelÉe de tire-t’arriÈre.—Richepin, La Glu. Tireur, m. (thieves’), pickpocket, “cly-faker.” Tireuse de vinaigre, f. (obsolete), explained by quotation:— Femme prostituÉe, coureuse, putain, garce, fille de joye, de mauvaise vie.—Le Roux. Tiroir, m. (card-sharpers’), variety of swindling by abstracting one or more cards from the game; (popular) —— de l’oeil, gains on odd pieces of material. Tirou, m. (thieves’), by-road. Tisanier, m. (popular), hospital attendant. Titi, m. (popular), typographer; fowl. The word is used also as a name for a Paris street-boy. Ça? c’est une boucle d’oreille en imitation.... Ah! de mon temps, les femmes qui frÉquentaient le CafÉ de Paris se respectaient trop pour porter du toc!—P. Mahalin. Toc, ridiculous. Il est joliment toc, va! quand il la fait À la dignitÉ et qu’il est en chemise.—E. Monteil. Toc, crazy; inferior, deteriorated, “pinchbeck.” Une femme ——, an ugly woman. Il est un peu ——, he is slightly crazy, or a “little bit balmy in his crumpet.” C’est ——, it is inferior, or “jimmy.” (Thieves’) Le ——, the executioner at the convict settlement. (Artists’) Un tableau ——, a picture not painted in good style, not up to the mark. Tocandine, f. (popular), kept woman. Tocard, m. and adj. (popular), old beau; ugly, bad, ill. Diminutive of Tocarde, f. (popular), old coquette. Tocasse, adj. (thieves’), wicked; malicious. Tocasserie, f. (thieves’), wickedness; malice. Tocasson, m. (popular), ugly woman. Tocquardement (popular), badly; roughly. Harponner ——, to lay rough hands on. Toc-toc, adj. (popular), cracked. Togue, adj. (thieves’), cunning. Toile, f. (popular), d’emballage, shroud. Les toiles se touchent, expression which denotes that one has no money in his pocket. (Tailors’) Faire de la ——, not to have sufficient means to procure food. Toilette, f. (shoemakers’), green canvas wrapper for boots; (general) cutting the hair of convicts previous to execution. La chambre de ——, room at Mazas where that operation is performed. C’est au dÉpÔt que se fait la toilette sur un escabeau, toujours le mÊme depuis trente ans.... DÈs que le condamnÉ est sorti de sa cellule pour entrer dans cette chambre de toilette, il appartient au bourreau.—MÉmoires de Monsieur Claude. Toilier, m. (shopmen’s), an assistant in the linen department. Vous savez que les bobinards ont leur club maintenant.... Il parlait des vendeurs de la mercerie.... Est-ce qu’ils ont un piano comme les toiliers?—Zola. ToisÉ, adj. (familiar), il est ——, used disparagingly, we know his worth, or what he is capable of. Toiture, f. (popular), hat, “tile.” Tok-tok (Breton cant), hammer. TolÈde (familiar), de —— (jocular), of the best quality. Tollard, m. (thieves’), office; executioner, see Tomate, f. (popular), rester comme une ——, to be confused, to look foolish. Tombage, m. (gambling cheats’), extortion of money by gambling cheats from their confrÈres, or loan made by a gamester and not likely to be repaid, “biting the ear.” Tombeau, m. (popular), bed, or “doss.” Tomber (familiar), quelqu’un, to nonplus one. Si vous me tombez jamais sous la coupe (threateningly), if ever I have any power over you. (Popular) Tomber une femme, to obtain a woman’s favours; —— dans la mÉlasse, to become poor, to be ruined; —— dans la limonade, to fall in the water; —— dans le boeuf, to become poor; —— en figure, to fall in with a person whom one would rather avoid; —— pile, to fall on one’s back; —— sur le dos et se casser le nez, to be constantly unsuccessful; —— sur le dos et se faire une bosse au ventre, words used to denote that a girl has been seduced, with the natural consequences; —— sur un coup de poing, to receive a black eye, and to pretend that it is the result of a fall; —— une bouteille, to drink a bottle of wine; (thieves’) —— dans le malheur (euphemism), to be transported, “to go over the water;” to be apprehended; —— en frime, to meet with; —— en litharge (lÉthargie), to be in solitary confinement; —— malade, to be apprehended, or “smugged.” Tombeur, m. (popular), redoubtable wrestler; Lovelace; (theatrical) bad actor; (familiar) slanderous journalist. Tompin, m. (familiar), le genre ——, something between vulgarism and elegance. Tondeur, m. (popular), de nappes, parasite, or “quiller;” —— d’oeufs, over-particular man, one who sticks at trifles; a pedantic person; a miser, or “hunks.” Tonneau, m. (popular), Être d’un bon ——, to be ridiculous. Etre d’un fort ——, to be extremely stupid, a “dunderhead.” (Roughs’) Tonneau diviseur, cab. Properly privy tub. Tonnerre de poche, m. (obsolete), wind. In Latin, crepitus ventris. Toper (military), to seize; to apprehend. Topiser (thieves’), to recognize; to stare at. Topo, m. (military), topographic survey; staff; staff officer. Toquade, f. (familiar), fancy for a girl or for a man; whim. Avoir une ——, to be “spooney.” J’ai pour toi une toquade insensÉe depuis la premiÈre de Marion Delorme.—E. Monteil. Toquadeuse, f. (familiar), cocotte of a sentimental turn of mind, capable of loving a man “for love.” Toquante, f. (popular and thieves’), watch, or “tatler.” Son auber j’ai engantÉ, Son auber et sa toquante, Et ses attach’s de cÉ. V. Hugo. Toque, f. (thieves’), watch, or “tatler.” ToquÉ, m. and adj. (familiar), eccentric man; one who is cracked, or “queer.” Etre —— de, to be in love with, “spooney on, mashed on, sweet on, or keen on.” Et moi qui Étais toquÉ de Blanche. Oh! mais toquÉ comme une enclume depuis que je lui avais vu jouer la machine À coudre dans la Revue.—P. Mahalin. ToquÉ, from toquet, cap. Compare with the expressions, avoir la tÊte prÈs du bonnet, and to have a bee in one’s bonnet. Toquemann, m. (cocottes’), eccentric, extravagant man. Toquer (familiar), se ——, to fancy; to fall, or to be in love, “to be spooney, or gone on.” (Popular) Toquer, to ring. Toquet, m. (familiar), de loutre, name given in 1881 to females who speculated on the Stock Exchange. (Popular) Avoir son ——, or en avoir dans le ——, to be drunk, or “tight.” Torchecul, m. (popular), disparaging epithet used in reference to a newspaper or document. Torcheculatif, adj. (familiar). Propos torcheculatifs, dirty talk. See Rabelais’ Gargantua, chap. xiii.:— Or poursui ce propos torcheculatif; je t’en prie. Et par ma barbe, pour un bussart, tu auras soixante pipes. TorchÉe, f. (popular), blows; set to. Torchenez, m. (popular), mettez un —— À votre langue, hold your tongue, “put a clapper to your mug.” Torcher (popular), to do something hurriedly and carelessly; —— de la toile, to do anything hurriedly; —— les plats, to have an appetite. Se ——, to fight. Se —— le cul de quelquechose, not to care a straw for a thing. S’en —— le nez, to have to do without. Se —— la gueule, to fight. (Literary) Torcher, to write a neat article. Torchette, f. (popular), net comme ——, very tidy. Torchon, m. (popular), dirty prostitute; (familiar and popular) slattern. Le —— brÛle À la maison, words used to denote that a domestic quarrel is taking place. (Military) Se flanquer un coup de ——, to fight. Le tord-boyaux est versÉ À la ronde dans les lourds godets de verre sale, et les nez enchifrenÉs le reniflent bruyamment, avant qu’on ne l’envoie dÉtruire ce fameux ver qui a la vie si dure.—Richepin. Tordre (popular), le cou À une nÉgresse, to discuss a bottle of wine. (Familiar and popular) Se ——, to laugh enough to split one’s sides. Il disait comme un parfait gommeux: “Chic, trÈs chic ... c’est infect ... on se tord” ... mais il le disait moins vulgairement, grÂce À son accent Étranger qui relevait l’argot.—A. Daudet, Les Rois en Exil. Tordu, m. (gambling cheats’), “pigeon” who has been robbed by card-sharpers. Literally pigeon whose neck has been twisted. Torniquet, m. (popular), mill. Torpiaude, f. (peasants’), woman of bad character. Torpille, f. (familiar), woman of lax morals; —— d’occasion, street-walker. Torse, m. (familiar), poser pour le ——, to show off one’s figure. (Popular) Torse, stomach. Se velouter le ——, to comfort oneself with a glass of wine or brandy. Torta (Breton cant), to sleep; to kill. Tortillade, f. (thieves’), food, or “toke.” The other English synonyms are: “mungarly, grub, prog, crug.” Tortillante, f. (thieves’), vine. Tortillard, m. (popular), lame man; (thieves’) wire. TortillÉ, adj. (popular), Être ——, to be dead. Bah!... un petit verre de cric, ce n’est pas mauvais. Moi, Ça me donne du chien.... Puis, vous savez, plus vite on est tortillÉ, plus c’est drÔle.—Zola. Tortiller (popular), to limp; to eat; to hesitate. Il n’y a pas À ——, or À —— des fesses, there must be no hesitation. Tonnerre de scrongnieugnieu, murmure Ronchonot en se promenant d’un air grognon dans son cabinet; n’y a pas À tortiller des fesses, c’est pour d’main matin À dix heures et demie.—G. Frison. Tortiller de l’oeil, to die. See Si vous me tortillez le gaviau, de la vie ni de vos jours, vous ne verrez Microscopique.—De Gennes. (Gamesters’) Tortiller le carton, to play cards. (Sailors’) Se —— du boyau, to vomit. Tortillette, f. (popular), girl who wriggles when dancing or walking. Tortillon, m. (popular), young girl; young servant maid, or “slavey;” the behind. See Tortorage, m. (thieves’), food, or “mungarly.” Tortore, f. (thieves’), meal. Passer À la ——, se l’envoyer, or casser la croustille, to eat. Tortorer (thieves’), to eat, “to grub.” See Tortouse, f. (thieves’), rope. Ligoter une ——, to tie a rope. Tortu, m. and adj. (thieves’), wine. Bois ——, vine. Tortue, f. (popular), mistress; wife, “tart.” Faire la ——, to fast. J’aime mieux faire la tortue et avoir des philosophes aux arpions que d’Être sans eau-d’aff dans l’avaloir et sans trÉfoin dans ma chiffarde.—E. Sue. Toto (Breton cant), beadle. Touche, f. (familiar and popular), appearance; physiognomy. Bonne ——, grotesque face or appearance. Une sacrÉe ——, a wretched appearance. Touches de piano, teeth. Attention au mouvement ... ne craignez pas de casser vos touches de piano sur les cÔtelettes des patates.—Dubois DE Gennes. (Popular) Gare la ——! look out or you will get a thrashing. La sainte ——, pay-day. On cÉlÉbrait la sainte Touche, quoi! une sainte bien aimable, qui doit tenir la caisse au paradis.—Zola. TouchÉ, adj. (familiar), c’est ——, it is well done. Un article ——, article to the point. Toucher (theatrical), les frises, to obtain a great success; (prostitutes’ bullies’) —— son prÊt, to share a prostitute’s earnings. Tous deux se mÉnagent des entrevues et des sorties oÙ ils rÈglent leurs comptes. Un marlou appelle cela “toucher son prÊt.”—LÉo Taxil. Toucheur, m. (thieves’), murderer; the leading man in a gang of murderers. L’assommeur n’est ... que l’aide du pÉgriot. Son chef d’attaque, c’est le toucheur. On qualifie de toucheur celui qui, aprÈs avoir donnÉ le premier coup À la victime, est aussi le premier À faire sauter le tiroir et À toucher la monnaie ... d’ordinaire le toucheur est un gamin de dix-sept À dix-huit ans, aussi grÊle, aussi chÉtif que son assommeur est d’aspect redoutable.—MÉmoires de Monsieur Claude. Touillaud, m. (popular), sturdy fellow; one fond of the fair sex, or “molrower.” Toul (Breton cant), prison. Toulabre, or Toulmuche, m. (thieves’), the town of Toulon. Toupet, m. (popular), head; impudence; coolness. Avoir un —— boeuf, to show cool impudence. Toupet de commissaire, extraordinary impudence. Se mettre, or se foutre quelquechose dans le ——, to get something into one’s head; to remember. Toupie, f. (popular), head; woman of very lax morality. Avoir du vice dans la ——, to be cunning, “up to a dodge or two.” Tour, m. (familiar), du bÂton, unlawful profits on some business transaction. (Popular) Faire voir le ——, to deceive, “to bamboozle.” ConnaÎtre le ——, to be cunning, wide awake, “to be up to a trick or two.” (Military) Passer À son —— de bÊte, to be promoted according to seniority. Il passa capitaine À l’anciennetÉ, À son tour de bÊte, comme il disait en rechignant.—E. About. (Thieves’) Donner un —— de cravate À quelqu’un, to strangle one. La ——, or la —— pointue, the PrÉfecture de Police, or headquarters of the police. Se donner un —— de clef, to rest oneself. Tourbe, f. (popular), Être rien dans la ——, to be in great distress. Tourlourou, or tourloure, m. (general), infantry soldier. Tourmente, f. (thieves’), colic, or “botts.” Tournant, m. (thieves’), mill; head. DÉtacher une beigne sur le ——, to hit one on the head, “to fetch one a wipe in the gills.” Tournante, f. (thieves’), key, or “screw.” Tourne-À-gauche, m. (popular), man. Alluding to a physical peculiarity. Tourne-autour, m. (popular), cooper. The allusion is obvious. Tourne-clef, m. (roughs’), life-preserver, or “neddy.” TournÉe, f. (popular), offrir une ——, to treat all round to drink. Payer une —— À quelqu’un, to thrash one. Recevoir une ——, to get thrashed. (Familiar) Faire une —— pastorale, to go with a number of friends to a house of ill-fame with platonic intentions. (Thieves’) Faire une —— rouge, to murder. Tourner (popular), l’oeil, to be sleepy; —— de l’oeil, to die. Deux Étoiles.... L’une Était brune et l’autre blonde.... Et toutes deusses avaient du talent.... Et toutes deusses ont tournÉ d’l’oeil, avant l’Âge.—Le Cri du Peuple. (Thieves’) Tourner la vis, to strangle one. Tournevis, m. (roughs’), infantry soldier. Chapeau À ——, gendarme. Tourniquet, m. (sailors’), surgeon, “sawbones;” (thieves’) mill. Tourte, f. (popular), head, or “tibby;” arrant fool. J’vous dis qu’vous n’Êtes qu’une tourte, tendez-vous c’que j’vous parle, s’pÈce de moule!—Charles Leroy, Le Colonel Ramollot. Avoir une Écrevisse dans la ——. See Tourtouse, tortouse, or tourtousine, f. (thieves’), rope. Tourtouser (thieves’), to bind. Tourtousier, m. (thieves’), rope-maker. Touser (thieves’), to ease oneself. Tousse (popular), ce n’est pas cher Ça, non! c’est que je ——, that’s not dear that, oh dear no! C’est de l’argent Ça comme je ——, that’s no more silver than I am. Tousser (popular), dessus, to reject with disdain. Faire ——, to make one pay, or “fork out.” Tout, adj. (familiar), le —— Paris, the select portion of the pleasure-seeking society of Paris. Son profil narquois et fin ... avait pris place dÉsormais dans les mÉdaillons du “tout Paris” entre la chevelure d’une actrice en vogue et la figure dÉcomposÉe de ce prince en disgrÂce.—A. Daudet. (Thieves’) Tout de cÉ, very well, “bene.” Tout-À-l’oeil, m. (popular), member of parliament. Literally one who can procure everything gratis. Toutime, adj. (old cant), all. A ÉtÉ aussi ordonnÉ que les argotiers toutime qui bieront demander la thune, soit aux lourdes ou dans les entiffes ne se dÉpartiront qu’ils n’aient ÉtÉ refusÉs neuf mois, sous peine d’Être bouillis et plongÉs en lance jusqu’au proye.—Le Jargon de l’Argot. Tout-potins des premiÈres, m. (journalists’), select set of play-going Parisians. Toxon, m. (obsolete), ugly, grotesque-looking man. Si tu n’tires pas tes guÊtres d’ici, j’boxons, vilain toxon, soldat de Satan.—Riche-en-Gueule. Trac, or trak, m. (general), fear, “funk.” En vÉritÉ, sa voix devenait tout À fait agrÉable, maintenant que le “trac” disparaissait.—J. Sermet. Flanquer le ——, to frighten. Avoir le ——, to be afraid, “funky.” Cornebois rÉpÉta. Il avait un trak Épatant. Il avait figurÉ, c’Était facile; mais parler en public ... c’est une autre paire de manches.—E. Monteil. Ficher le ——, to frighten. Tout Ça, c’est des histoires pour nous ficher le trac, À cause que nous ne sommes pas anciens À l’escadron.—G. Courteline. Spelt also “traker.” TÂche de ne pas traker.... Ce serait d’un sot.—E. Monteil. Tracqueur, m. (general), poltroon. Tractis, adj. (thieves’), tractable; soft. Tractis is an old French word. Qu’est devenu ce front poly, Ces cheveulx blonds, sourcils voultyz, Grand entr’oeil, le regard joly, Dont prenoye les plus subtilz; Ce beau nez droit, grand ne petiz; Ces petites joinctes oreilles, Menton fourchu, cler vis traictis Et ces belles lÈvres vermeilles. Villon. Train, m. (popular), noise; uproar. Faire du ——, “to kick up a row.” Du ——! quick. Donner un coup de pied dans le —— À quelqu’un, to kick one’s behind, “to land one a kick in his bum.” Train des vaches, tramcar. Le —— blanc, a train which used to be chartered by Madame Blanc of Monaco for the use of ruined gamesters. Le —— jaune, Saturday till Monday cheap train taken by husbands who go to see their wives at the seaside. A malicious allusion to the alleged favourite colour of injured husbands. Un —— de charcuterie, train with third class carriages. Un —— direct pour Charenton, a glass of absinthe. Charenton is a Paris dÉpÔt for lunatics, and many cases of delirium tremens are due to excessive drinking of absinthe. Un —— direct coupÉ, litre of wine poured out into a couple of glasses, a kind of “split.” Prends le ——, run away, “hook it.” Prendre le —— d’onze heures, to loiter, to stroll. Manquer le ——, to be late, to lose a good opportunity. TraÎneau, m. (popular), faire ——, to drag oneself on one’s behind. TraÎne-cul-les-housettes, m. (familiar), vagrant, tramp. TraÎnÉe, f. (familiar), woman of indifferent character. A son Âge la petite Maria Blond avait un joli toupet. Avec Ça que de pareilles histoires arrivaient À des traÎnÉes de son espÈce!—Zola. TraÎne-guÊtres, m. (popular), lazy fellow who strolls about; vagrant, “pikey.” TraÎne-paillasse, m. (military), “fourrier,” or commissariat non-commissioned officer, who in this instance has charge of the bedding. TraÎner (popular), le cheval mort, or faire du chien, to do work paid for in advance, “to work the dead horse;” —— la savate quelque part, to go for a walk; —— ses guÊtres, to idle about. TraÎneur de sabre, m. (familiar), uncomplimentary epithet applied to a soldier. TraÎneuse, f. (familiar and popular), prostitute who prowls about railway stations. See Train-train, m. (general), aller son petit ——, to live a quiet, unobtrusive life, free from care. Trait, m. (familiar). Faire des traits, to be guilty of conjugal unfaithfulness. (Gay girls’) Avoir un —— pour un michÉ, to have a tender feeling for a man. Trait-carrÉ, m. (obsolete), the absolution given by a priest to a repentant sinner by making the sign of the cross. Tralala, m. (popular), faire du ——, to make a great fuss, a great show. Se mettre sur son grand ——, to dress oneself in grand attire, “in full fig.” Tranchant, m. (thieves’), paving stone. Tranche, f. (military), j’ai soupÉ de ta ——, I am tired of you. Se payer une —— de, to treat oneself to. Refers to anything, from a bottle of wine to a theatrical performance. C’qui m’fait rigoler, c’s’rin de poÈte, Avec son bout d’alexandrin! Vanter la neige! Faut-i’ Êtr’ bÊte! Pourquoi pas Cartouche et Mandrin? S’i’ la gob’, qu’i s’en paye un’ tranche! Qu’i’ crach’ pas su’ les gazons verts! Ça lui suffit pas qu’a soy’ blanche; Faut encor’ qu’i’ la mette en vers! J. Jouy, La Neige. Tranche-ardent, m. (thieves’), snuffers. Tranche-fromage, m. (military), sword. Trancher de l’ÉlÉphant (obsolete), to give oneself an air of importance. Il estoit encore jeune enfant Qu’il tranchoit de son ÉlÉfant. Paraphrase sur le Bref de sa SaintetÉ envoyÉ À la Reyne RÉgente, 1649. Tranquille comme Baptiste (popular), as cool as a cucumber. Transaill (Breton cant), small change. Traquer, traqueur. See Trav (thieves’), bonne À ——, a likely place for a robbery. Travail, m. (freemasons’), eating; (thieves’) stealing; cheating. (Popular) Le —— du casaquin, act of thrashing soundly. (Prostitutes’) Le ——, prostitution. Travailler (theatrical), le succÈs, to be head of the staff of paid applauders at a theatre. Se faire ——, to be hissed, “to get the big bird.” (Popular) Travailler pour Jules, or —— pour Monsieur Domange, to eat. Alluding to the contractor for the emptying of privies; —— le cadavre, le casaquin, les cÔtes, to thrash, “to wallop.” See Quelles sont donc vos sources principales de renseignements? Les chiffonniers,... nous nous abouchons avec les DiogÈnes qui travaillent cette rue et nous leur achetons tous les papiers trouvÉs devant la porte de la maison signalÉe.—A. Sirven. (Thieves’) Travailler, to steal; to murder; —— À la tire, to pick pockets; to be a pickpocket, or “buz-faker.” —Que faites-vous maintenant? —Je m’exerce À voler. —Diable! rÉpondis-je avec un mouvement involontaire et en portant la main sur ma poche. —Oh! je ne travaille pas À la tire, soyez tranquille, je mÉprise les foulards ... je vole en l’air.—Th. Gautier. Travailler dans le rouge, to murder. Un meurtre! travailler dans le rouge! C’est grave!—P. Mahalin. Travailler dans le bÂt (bÂtiment), to break into houses, “to crack cribs.” Travailleur, m. (thieves’), gambling cheat, or “shark;” thief, or “prig;” (popular) —— de nuit, rag-picker. Travailleuse, f. (thieves’), variety of Sodomite. La troisiÈme classe est entiÈrement formÉe d’individus appartenant À la grande famille Travers (roughs’), passer quelqu’un À ——, to hustle, to thrash one, “to wallop.” See Traverse, f. (thieves), penal servitude settlement. From traversÉe, passage across the sea. Etre en —— À perpÈte, to be a convict for life, to be a “lifer.” They know what a clever lad he is; he’ll be a lifer. They’ll make the Artful nothing less than a lifer.—Ch. Dickens. Aller en ——, to be transported, “to lump the lighter,” or “to go abroad.” The Artful Dodger going abroad for a common twopenny-halfpenny sneeze-box!—Ch. Dickens. The corresponding expression in furbesche is “andar a traverso.” Traverser un litre (popular), to drink a litre bottle of wine. Traversin, m. (popular), infantry soldier. Alluding to the small size of the infantry. Se foutre un coup de ——, to sleep, “to doss.” Travesti, m. (theatrical), part of a male character played by a female. Traviole, f. (popular and thieves’), cross-road; ravine. Avoir des travioles, to be uneasy. De —— (de travers), crosswise; awry; all wrong. J’ons la chance d’traviole. V’lÀ les mendigots, les indigents. Bon jour bon an, les bonn’s gens, J’allons pas en carriole. Richepin. TrÉbuchet, m. (thieves’), the guillotine. Tenez, mirez un peu, mes bons camarades ... voici d’abord deux boucillons de trÈfle qui ne seront pas mauvais À fumer?—Dubois de Gennes. TrÉfliÈre, or trÉfouine, f. (popular and thieves’), tobacco pouch. TreiziÈme, adj. (familiar), se marier au —— arrondissement, to live as man and wife though not married, to live “tally.” The expression has become obsolete, Paris being now divided into twenty arrondissements instead of twelve. Tremblant, m. (popular), bed, “doss, or bug-walk.” Tremblante, f. (thieves’), fever. Tremblement, m. (theatrical), mixture of vermout, cassis, and brandy; (military) fight. (Popular) Et tout le ——, all complete; a grand show. Et des chantres, et des enfants de choeur, et un commissaire en habit et l’ÉpÉe au cÔtÉ; enfin, comme disait Fumeron, tout le tremblement.—Hector France. Trembler (popular), faire —— la volaille morte, to utter stupendously foolish things. Trembleuse, f. (popular), electric bell. Tremblotte, f. (popular), fear. Termed also “trouille, flubart, trac.” TrÉmousser (familiar), faire —— le baluchon is said of wine which gets into the head. Pour du vin, dit la petite Linois tout-À-coup, si celui-lÀ ne vous fait pas trÉmousser le baluchon!—E. Monteil. Trempage, m. (printers’), intoxication. Trempe, or trempÉe, f. (popular), thrashing. Madame, si je ne me respectais pas, je vous ficherais une drÔle de trempÉe!—Gavarni. Tremper (popular), une soupe À quelqu’un, to thrash one. See Trempette, f. (popular), rain. Tremplin, m. (theatrical), the stage. (Prostitutes’) Le ——, the particular street or boulevard where prostitutes ply their trade. Trente-et-un, m. (familiar), Être sur son ——, to be dressed in one’s best clothes. Vous n’Êtes pas habituÉs À me voir comme Ça sur mon trente-et-un, la pelure et le pantalon noirs avec un tuyau de poÊle et des souliers vernis.—From a Parisian song. From the game termed trente-et-un, that figure being the highest score. Trente-six, m. (popular), le —— du mois, never, “when the devil is blind.” Trente-sixiÈme. See Treo-torret (Breton cant), pastry. TrÈpe, m. (thieves’), crowd, or “push.” The word comes either from the Italian cant treppo, which has a like signification, or from the old French treper, to press, to trample. Roulotte À ——, omnibus, or “chariot.” S’Ébattre dans le ——, to move about in a crowd. Trepeligour, m. (old cant), vagabond. From treper, to trample, and le gourd, the high road. TrÉpignard, m. (thieves’), thief who moves about in a crowd picking pockets. TrÉpignÉe, f. (popular), thrashing. Flanquer une —— dans le gÎte, to thrash soundly. TrÉpigner (popular), to give a sound thrashing. See Tresser des chaussons de lisiÈre (familiar), to be in prison. Treton, m. (old cant), rat. Deformation of trottant. Triangle, m. (freemasons’), hat; (artists’) mouth. Clapoter du ——, to have an offensive breath. Tribu, f. (military), se mettre en ——, to start a mess. Tribunalier, m. (journalists’), reporters at courts of justice. Un procÈs, dont les “tribunaliers” des journaux parisiens ... n’ont pas soufflÉ mot.—Gil Blas, 1887. Tric, m. (old cant), meeting. Faire le ——, to leave the workshop “en masse” to repair to the wine-shop. Tricher (familiar), to act upon the suggestions of Malthus. Trichine, f. (popular), gay girl. Trichiner (popular), to eat pork. Tricorne, m. (popular), gendarme. Tricoter (popular), des flÛtes, to run away; to dance; —— les cÔtes À quelqu’un, to thrash one; —— les joues, to slap one’s face. (Military) Aiguille À —— les cÔtes, sword, “cheese-knife.” Comment se fait-il que tu sois si ferrÉ À glace sur les aiguilles À tricoter les cÔtes?—De Gennes. TriffonniÈre, f. (popular), tobacco pouch. Trifoin, m. (popular and thieves’), tobacco, “fogus.” Trifouiller (popular), to search; to fumble; —— les guiches, to comb. Trimancher (thieves’), to walk along the road. Trimar, trimard, m. (thieves’), road, or “Toby.” Trimar, from trimer, to run about on some unpleasant duty. Aller au ——, to be a highwayman. In English cant a highwayman was termed a “bridle-cull.” A booty of £10 looks as great in the eye of a “bridle-cull,” and gives as much real happiness to his fancy, as that of many thousands to the statesman.—Fielding, Jonathan Wild. (Prostitutes’) Faire son ——, to walk the street. Synonymous of “faire le trottoir, faire son quart, aller au persil, aller au trot.” Trimardant, m. (thieves’), wayfarer. Trimarde, f. (thieves’), street, or “drag.” Trimarder, or trimer (thieves’), to walk along the road or street. Il va passer tout À l’heure un pilier de paquelin qui trimarde À gaye.—Vidocq. Trimardeur, m. (thieves’), highwayman, a “High-Toby man.” Trimbaler (familiar and popular), quelqu’un, to take a person about; —— quelquechose, to drag or carry a thing about; —— son cadavre, to take a walk; —— son crampon, to take one’s wife or mistress for a walk. Se ——, to walk about. The corresponding expression for trimbaler in the Berry patois is triquebaler. Rabelais uses the term triquebalarideau with the signification of fool, that is, one who will allow himself to be ordered about. Trimbaleur, m. (popular), man not to be relied on, one who puts you off with excuses; —— des cÔnis, or —— de refroidis, driver of a hearse. Termed also —— de machabÉes; —— de rouchies, or —— de carne pour la sÈche, prostitute’s bully, “Sunday-man;” —— d’indigents, omnibus driver. (Thieves’) Trimbaleur, coachman, “rattling-cove;” —— de piliers de boutanche, rogue who having purchased goods which he is to pay for at his residence, gets them taken away by a shopman, and on the way manages to obtain possession of the property. TrimballÉe, f. (popular), a number, a quantity. Trime, f. (thieves’), street, or “donbite;” way; road, “Toby.” Nous ne rencontrerons pas seulement un ferlampier sur la trime.—Vidocq. En ——, let us go, away! Il y a gras (du butin), mes enfants; allons, en trime, nous faderons (partagerons) au plus prochain tapis (auberge).—Vidocq. Trimer (familiar and popular), to work hard; to be waiting. Faire ——, to make people wait. Faire —— les mathurins, to eat. Literally to make the teeth work. (Thieves’) Trimer, to walk along the road; (commercial travellers’) to walk about in order to get orders. Trimilet, m. (thieves’), thread. Trimoires, f. pl. (thieves’), legs. Trinckman, m. (popular), wine retailer. Tringle (popular), nothing; no; naught. Tringlot, m. (military), soldier of the army service corps. From train and a suffix. Trinquer (popular and thieves’), to be compelled to pay for others, or to have to make good any damage for which one is held responsible; to lose at a game. Le trÈfle gagne. Trop petit, bibi, t’as mal maquillÉ ton outil. V’lÀ celle qui perd. J’ai trinquÉ (perdu), c’est pas gai. V’lÀ celle qui gagne. La v’lÀ encore. Du carreau, Faire —— quelqu’un, to thrash one, “to wallop.” Triomphe, m., explained by quotation:— Le triomphe est une vieille coutume de Saint-Cyr, qui consiste À promener sur une prolonge d’artillerie les vainqueurs du jour (lors de l’inspection), tandis que les ÉlÈves forment dans la cour une immense farandole et chantent le choeur lÉgendaire de la galette.—Figaro. Tripaillon de sort! (popular), ejaculation expressive of intense disappointment. Tripasse, f. (popular), ugly and fat woman. Triper (popular), to suckle an infant. Tripes, f. pl. (popular), large, soft breasts. Secouer les —— À quelqu’un, to thrash one. See TripiÈre, f. (popular), girl or woman with well-developed breasts. Forte ——, one with enormous breasts. Tripoli, m. (popular), rank brandy, “French cream” and “bingo” in old English cant. Un coup de ——, a glass of brandy. Tripot, m. (popular and thieves’), police officer; municipal guard. Tripoter (familiar), le carton, to play cards. Un braconnier, qui n’a pas employÉ sa journÉe À tripoter le carton, sort d’un fourrÉ avec son arme.—P. Mahalin. Comme les hÉroÏnes de MoliÈre n’ont d’esprit que l’Éventail en main, d’Axel ne retrouvait un peu de vie qu’en tripotant le “carton.”—A. Daudet. (Artists’) Tripoter la couleur, to paint. TripotÉ, painted in masterly style. Comme c’est tripotÉ!... quel beurre! Il est impossible d’Être plus chaud et plus grouillant.—Th. Gautier, Les Jeune France. Triquage, m. (rag-pickers’), sorting of rags. Triquart, m., or trique, f. (thieves’), liberated convict under the surveillance of the “haute police.” Similarly to ticket-of-leave convicts in England, a man under the surveillance of the police is obliged to report himself from time to time, and a place of residence is assigned to him which he cannot leave without permission. Trique, f. (thieves’), tooth, or “ivory;” cab, or “cask;” a convict returned from transportation before his time, or “yoxter.” Also one under police supervision. (Popular) Trique À larder, or —— À picoter, sword-stick. Faire flamber la —— À larder, to use a sword-stick. Trique, properly cudgel, termed “trucco” in the Italian cant. Triquebille, m. (obsolete). See Triquer (popular), to sort rags; to cudgel; (thieves’) to be under police surveillance as a ticket-of-leave. Triquet, m. (thieves’), police spy, one who watches ticket-of-leave men, termed “triques.” Triqueur, m. (popular), master rag-picker, one who sorts rags. Troez (Breton cant), porridge. Trognade (schoolboys’), dainties, such as sweets, fruit, cakes. Trogner (schoolboys’), to eat dainties. Trogneur, m. (schoolboys’), one who eats dainty things. Trognon, m. (popular), head, or “nut.” Comment Scrongnieugnieu, faut donc que j’vous l’rÉpÈte cinquante fois, qu’ c’est À cause des sales idÉes qu’ vous m’avez foutues dans l’trognon, vous et Kelsalbecq, que d’puis huit jours j’suis dÉvastÉ d’un embÊtement vraiment consÉcutif.—G. Frison. DÉvisser le ——, to kill. (Familiar and popular) Mon petit ——, my sweet little one, my little “ducky.” Other fond expressions are: “mon loup, mon chien, mon petit chou, mon chat, mon loulou, mon gros minet, ma petite chatte, ma bichette, ma minette, ma poule, ma poupoule, mon gros poulet, ma petite cocotte,” and others quite as ridiculous. Our fathers used the endearing term, “mon petit bouchon,” from bouchonner, to fondle. Sganarelle (embrassant sa bouteille). Ah! petite friponne. Que je t’aime, mon petit bouchon.—MoliÈre, Le MÉdecin malgrÉ lui. TroisiÈme. See Trois-mÂts, m. (military), veteran with three stripes. Trois-ponts, m. (familiar), high silk cap. Casquette À ——, prostitute’s bully. See TrÔleur, m. (popular), commissionnaire; vagrant, “pikey;” rabbit-skin man. TrÔleuse, f. (popular), street-walker. See Trombille, f. (thieves’), beast. Trombine, f. (popular), head, or “tibby;” physiognomy, or “phiz.” See Tromblon, m. (familiar), hat, or “stove-pipe.” Tromboller (roughs’), to love; —— les gonzesses, to be fond of women. Trombone, m. (military), faire ——, to pretend to take money out of one’s pocket to pay for the reckoning. The movement to and fro of the hand is likened to the action of playing the trombone. Trompe, f. (popular), nose. Trompe-chasses, m. (thieves’), picture. Trompe-la-mort, m. (familiar), swell, “masher.” Trompette, f. (popular), face, or “mug;” mouth, or “rattle-trap;” nose, or “conk;” cigar. Trompeur, m. (obsolete), melon. Thus termed probably from its yellow colour, which is supposed to be that in favour with deceived husbands. Trompion, m. (military), bugler. —J’espÈre bien qu’on lui coupera la tronche À celui-lÀ. —Je parie que je l’attrape À la sorbonne avec un trognon de chou.—Th. Gautier. The slang synonyms are: “le baldaquin, le coco, la boule, la balle, la ciboule, la calebasse, la boussole, la pomme, la coloquinte, le caillou, la cafetiÈre, le caisson, le tesson, la cocarde, la bobine, le citron, la poire, le grenier À sel, la boÎte au sel, la boÎte À sardines, la boÎte À surprises, la tire-lire, la hure, la gouache, la noisette, le char, le rÉservoir, le chapiteau, le bourrichon, la goupine, la tourte, le trognon, Troncher (thieves’), to kiss. Termed also “sucer la pomme.” Tronchiner (obsolete), used to signify to take a morning walk, a “constitutional.” From the name of a celebrated doctor of the eighteenth century, by name Tronchin, whom it was then the fashion to consult. Tronchinade had the meaning of walk. Tronchinette, f. (roughs’), young girl’s head or face. TrÔne, m. (popular), night-stool. Etre sur le ——, to be at the W.C. Troploc, m. (popular), employer, “boss.” Troquet, m. (popular), abbreviation of mastroquet, landlord of wine-shop. Called also “bistrot, empoisonneur, mannezingue.” Tout ce que je sais, c’est que je sortais du troquet quand j’ai reÇu mon atout par trois zigs qui ont pu me dÉshabiller, aprÈs avoir eu des nouvelles de mon biceps. S’ils m’ont donnÉ des chÂtaignes, je les ai bien arrangÉs.—MÉmoires de Monsieur Claude. Trot, m. (prostitutes’), aller au ——, to walk the street as a prostitute in full “fig.” (Military) Au ——! a favourite expression in the cavalry, look sharp! Allez mettre votre blouse, et au trot! qu’est-ce qui m’a bÂti un pierrot comme Ça!—G. Courteline. Trotach (Breton cant), soup. Trottant, m. (thieves’), rat. Trottante, f. (thieves’), mouse. Trotter (popular), se ——, or se la ——, to go away. Il m’a donnÉ du poignon pour me trotter toute seule À Paris. Je suis revenue, avec le sac de l’homme sauvage, À la turne de l’ogresse.—MÉmoires de Monsieur Claude. Trotte-sec, m. (cavalry), foot-soldier, “mud-crusher.” Trotteuse, f. (popular), railway engine, “puffing, or whistling Billy.” Trottignole, f. (popular and thieves’), foot, “crab;” shoe, “crab-shell.” Du cabochard aux trottignoles, from head to foot. Trottin, m. (popular), errand boy or girl. Les trottins se feront des rÉvÉrences comme les marquises de l’ancien temps.—Le Voltaire, Nov., 1886. Trottins, feet, or “everlasting shoes;” shoes, or “trotter-cases.” Des trottins feuilletÉs, worn-out, leaky shoes. (Thieves’) Trottin, horse, or “prad.” Trottinard, m. (popular), child, “kid.” Trottinet, m. (popular), lady’s shoe. Trottoir, m. (familiar), femme de ——, prostitute, or “common Jack.” Le grand ——, fashionable cocottes, high-class “tarts” of that description. Le petit ——, the street-walking females, or “unfortunates.” (Theatrical) Le grand ——, stock of classical plays. Le petit ——, class of lighter productions. Trou, m. (familiar), faire son ——, to get on in the world. (Popular) Le —— aux pommes de terre, the mouth, “potato-trap.” Le —— de balle, de bise, or du souffleur, anus. Avoir un —— sous le nez, to be a great bibber of wine. Etre dans le ——, to be dead and buried, “to have been put to bed with a shovel;” to be in prison, in “quod.” Un —— du cul, an arrant fool, “bally flat;” a mean fellow, or “skunk.” On lui boucherait le —— du cul avec un grain de sable— explained thus by Rigaud:— Se dit en parlant de quelqu’un que la peur paralyse, parceque, alors, selon l’expression vulgaire, il “serre les fesses.”—Dict. d’Argot Moderne. Faire un —— À la lune, to fail in business, to be bankrupt. It formerly signified to disappear. Literally to vanish behind the moon. (Thieves’) Trou, prison, or “quod.” Troubade, or troubadour, m. (popular), infantry soldier. Ta tournure guerriÈre, Ta de rata, tata, ta de rata, ta taire, Sait captiver la plus fiÈre! Et, pour le parfait amour, En filant un doigt de cour, Tu te montreras toujours Plus fort que dix troubadours. Dubois de Gennes. TrouÉe, f. (thieves’), lace, or “driz.” Troufignard, troufignon, m. (popular), the behind; the anus. Troufion, m. (popular), soldier. Trouillarde, f. (popular), prostitute. From the verb trÔler, to roam about. Trouille, f. (popular), dirty servant; slut; dissipated-looking woman; trull; (thieves’) fear. Avoir la ——, to be afraid. Synonymous of “avoir le taf, le trac, le flubart, la frousse.” Trouilloter (popular), to stink. Troupe, f. (theatrical), d’argent, second-rate company; —— de carton, company composed of very inferior actors; —— de fer-blanc, one numbering actors of ordinary ability. Termed also “troupe d’ÉtÉ,” the Paris season taking place in winter; —— d’or, or d’hiver, first-rate theatrical company. In the language of journalists the expressions, “troupe de fer-blanc,” “troupe d’or,” are used to denote respectively a middling or excellent staff of writers. Trousse, f. (thieves’), anus. Troussequin, m. (popular), the behind, or “Nancy.” See TrouvÉ, adj. (artists’ and journalists’), new, original. Trouver (familiar), la —— mauvaise, to be highly dissatisfied. Trouver des puces, to have a quarrel, or to get a thrashing. Se —— mal sur, to appropriate another’s property. Troyen, m. (domino players’), three of dominoes. Truc, m. (familiar and popular), affair; mode; knack; dodge. Avoir le ——, to have the knack, to have the secret. Est-ce que je ne connais pas toutes les couleurs? J’ai le truc de chaque commerce.—Balzac. Avoir le ——, to find a dodge. Ce farceur de Mes-Bottes avait eu le truc d’Épouser une dame trÈs dÉcatie.—E. Zola. Truc, any kind of small trade in A la chique À six plombes et mÈche pour que le ratichon maquille son truc de la morgane et de la lance.—Vidocq. Le ——, thieving, “lay.” Le grand ——, murder. Des trucs, things, objects. Donner le ——, to give the watchword. Boulotter le ——, to reveal the watchword. (Theatrical) True, engine used to effect a transformation scene. PiÈce À trucs, play with transformation scenes. (Prostitutes’) Faire le ——, to walk the streets. (Military) Truc, room. Nous arrivons dans une espÈce de sale truc, grand À peu prÈs comme v’lÀ la chambre, seul’ment pas t’tafait aussi haut.—G. Courteline. Also military equipment. Truc, from the ProvenÇal tric, deceit. Then we have the old-fashioned word “triche,” which corresponds to the English trick at cards. A thief in Italian lingo is termed “truccante.” Literally trickster. In old French “truc” meant blow, and in the Italian jargon “trucco” is used to denominate a stick, from a correlation between the effect and the cause. Trucage, m., selling new articles for antiquities. Trucageur, m., manufacturer of articles sold as genuine antiquities. Trucard, m. (popular), artful dodger. Truche, f. (thieves’ and tramps’), begging, “cadging.” Je suis ce fameux argotier, Le grand Coesre de ces mions. J’enterve truche et doubler Dedans les boules et frÉmions. La Chanson des Argotiers. La faire À la ——, to beg, “to cadge.” Trucher (old cant), to beg, “to cadge;” —— sur l’entiffe, to beg on the road. From truc. Trucheur, or trucheux, m. (old cant), beggar, or “cadger;” tramp, or “pikey.” Qui veut rouscailler, D’un appelÉ du grand Coesre, Dabusche des argotiers, Et des trucheurs le grand maÎtre, Et aussi de tous ses vassaux. Vive les enfans de la truche, Vive les enfans de l’argot. La Chanson des Argotiers. Trucsin, m. (thieves’), house of ill-fame, “flash-drum, nanny-shop, or Academy.” In America certain establishments of this description are termed “panel-cribs.” I find the following description in a book called the Slang Dictionary of New York, London, and Paris (the last-named town might have been left out): Panel-crib, a place especially fitted up for the robbery of gentlemen, who are enticed thereto by women who make it their business to pick up strangers. Panel-cribs are sometimes called badger-cribs, shake-downs, and touch-cribs, and are variously fitted for the admission of those who are in the secret, but which defy the scrutiny of the uninitiated. Sometimes the casing of the door is made to swing on well-oiled hinges which are not discoverable in the room, while the door itself appears to be hung in the usual manner, and well secured by bolts and lock. At other times the entrance is effected by means of what appears to be an ordinary wardrobe, the back of which revolves like a turnstile Truelle, f. (freemasons’), spoon. Termed also “pelle.” Truffard, or truffardin, m. (popular), soldier, “swaddy.” Truffard also means happy, lucky. Truffe, f. (popular), nose of considerable proportions, or “conk;” potato, “spud;” —— de savetier, chestnut. Aux truffes, excellent, “first-class, fizzing, out-and-out, nap.” Il a un nez À chercher des truffes is used to compare a man to a pig, as a porcine assistant is necessary for the finding and rooting up of truffles. TruffÉ, adj. and m. (familiar), arrant, or “captious” fool; —— de chic, superlatively elegant or stylish, “tsing tsing.” Truffer (popular), to deceive, “to cram up.” Trufferie, f. (popular), fib, “cramming up.” Truffeur, m. (popular), one who tells fibs, who “throws the hatchet,” or “draws the long-bow.” The English slang expressions come from the wonderful stories which used to be told of the Norman archers, and more subsequently of Indians’ skill with the tomahawk. Truffier, m., truffiÈre, f. (popular), fat person. An allusion to a pig used for finding truffles, and which is called truffier in certain parts of France. It appears that peasants, in order to discover an animal with a fine nose, go to the fair with a bit of truffle in their shoe, and they know a good truffle-finder at once, as he never fails to sniff at their heels. Trumeau, m. (popular), woman of indifferent character. See Truquage, m. (artists’), putting the name of an old master to a modern picture. Truquer, m. (popular), to live by one’s wits; (thieves’) to swindle, “to bite;” to give oneself up to prostitution; —— de la pogne, to beg, “to cadge.” (Tradespeoples’) Truquer, to manufacture articles sold as genuine antiquities. Truqueur (popular), one who lives by his wits; swindler, one of the “swell-mob;” card-sharper, “rook;” Sodomist, “gentleman of the back door;” seller of theatre checks; one who does sundry odd jobs, such as opening the doors of carriages, &c., “one who lives on the mooch,” or who sells small articles in the streets; pedlar. Je vous assure qu’il me rÉpugne de verser le raisinÉ de ces deux truqueurs.—Vidocq. Truqueur de cambrouse, tramp, or “pikey.” Les deux truqueurs de cambrouse nous entendront si on rebÂtit le sinve.—Vidocq. Truye, f. fils de —— (obsolete), used to be said of a man who vanishes, alluding to La Truye qui file, the signboard of a celebrated wine-shop of the seventeenth century. Tual (Breton cant), fox. Tuant, adj. (familiar), dull in the superlative degree. As these persons wore different “principles,” i.e. hats, frequent dissensions grew among them. There were particularly two parties, viz. those who wore hats fiercely cocked, and those who preferred the “nab” or trencher hat, with the brim flapping over their eyes. The former were called “cavaliers” and “tory rory ranter boys,” &c. The latter went by the several names of “wags, roundheads, shakebags, oldnolls,” and several others. Between these continual jars arose, insomuch that they grew in time to think there was something essential in their differences, and that their interests were incompatible with each other, whereas, in truth, the difference lay only in the fashion of their hats.—Jonathan Wild. Tube, m. (familiar and popular), silk hat, “stove-pipe.” See Et ... le tube sur l’oreille ... suivi d’horizontales, de verticales, de dÉhanchÉes et d’agenouillÉes, on le verra s’en aller dans les rues.—Le Voltaire. (Popular) Le ——, the throat, “gutter-lane, or whistler;” the nose, or “smeller.” See Tuber (popular), to smoke. Tubons en une, let’s “blow a cloud.” Tubercule, m. (familiar), big nose, “conk.” TuÉ, adj. (familiar), astounded, aghast, “flabbergasted.” Tuer (thieves’), le ver, to silence the calls of one’s conscience, a not unusual thing for thieves to do. (Popular) Tuer les mouches À quinze pas, to have an offensive breath; —— le colimaÇon, to have a morning glass of white wine; —— le ver, to have an early glass of spirits, a “dew-drink.” Ensuite on tue le ver abondamment: vin blanc, mÊlÉ-cassis, anisette de Bordeaux, d’aucunes grognardes, À la peau couleur de tan ne crachent pas sur une couple de perroquets, le demi-setier de casse-poitrine ou la chopine d’eau-de-vie de marc.—P. Mahalin. Tuffre, m. (thieves’), tobacco, “stuff.” Tuile, f. (freemasons’), plate; (familiar) disagreeable and unforeseen event; (roughs’) hat, or “tile.” Tuileau, m. (roughs’), cap, “tile.” I’m a gent, I’m a gent, In the Regent-Street style,— Examine my costume And look at my tile. Popular Song. Tuiler (popular), to measure, to judge of one’s character or abilities; to survey one with suspicious eye. Se ——, to reach the stage of intoxication Tulipe orageuse, f., a step of the cancan, a pas seul danced in such places as Bullier or L’ElysÉe Montmartre by a young lady with skirts and the rest tucked up so as to disclose enough of her person to shock the sense of decorum of virtuous lookers-on, whose feelings must be further hurt by the energetic and suggestive gyratory motions of the performer’s body. This pas is varied by the “prÉsentez armes!” when the lady handles her leg as a soldier does his musket on parade. Other choregraphic embellishments are, “le passage du guet, le coup du lapin, la chaloupe en dÉtresse, le pas du hareng saur,” &c. J’suis un grinche, un voleur, un escarpe; je buterais le PÈre Eternel pour affurer une tune, mais ... trahir des amis, jamais!—Vidocq. La ——, or tunebÉe (old cant), the old prison of BicÊtre. In the fifteenth century the king of mendicants was called Roi de Thune, or Tunis, as mentioned by V. Hugo in his description of La Cour des Miracles under Louis XI. (see Notre Dame de Paris), in imitation of the title of Roi d’Egypte, which the head of the gipsies bore at that time. It is natural that rogues should have given the appellation to the prison of BicÊtre, where so many of the members of the “canting crew” were given free lodgings, and which was thus considered as a natural place of meeting for the subjects of the King of Thune. TuneÇon, f. (old cant), prison, or “stir.” Tuner (old cant), to beg, “to maunder.” The latter term seems to be derived from mendier, to beg. Tuneur, m. (old cant), beggar, “maunderer.” Tunnel, m. (medical students’), the anus. Tunodi (Breton cant), to talk cant, “to patter flash.” Tunodo (Breton cant), cant expressions; —— minson, falsehoods. Turbin, m. (popular), annoyance. Bon sang d’bon Dieu! quel turbin! J’viens d’mett’mon pied dan’ eun’ flaque: C’est l’hasard qui m’offre un bain, Vlan! v’lÀ l’vent qui m’fiche eun’ claque. Richepin. Turbin, work, “graft.” AprÈs six jours entiers d’turbin J’me sentais la gueule un peu sale. Vrai, j’avais besoin d’prend’un bain; Seul’ment j’l’ai pris par l’amygdale. Richepin. (Thieves’) Le ——, thieving. (Prostitutes’) Le ——, prostitution. Aller au ——, to walk the streets as a street-walker. Turbiner (popular), to work, to do “elbow grease.” Plus joyeux encore l’ouvrier qui turbine en plein air, suspendu sur un Échafaudage, plus prÈs du bleu, ÉventÉ par les souffles de l’horizon.—Richepin, Le PavÉ. Turbiner une verte, to drink a glass of absinthe. (Thieves’) Turbiner, to thieve. Turbineur, m. (popular), labourer. Turc, m. (thieves’), a native of Touraine. See Turcan, m. (thieves’), the town of Tours. Turin, m. (thieves’), earthenware pot. This word is no doubt a corruption of terrine. Turlurette, f. (popular), fast girl. Turlutaine, f. (popular), caprice, whim. Turlutine, f. (military), campaigning ration consisting of pounded biscuit, rice, and bacon. Turne, f. (familiar and popular), ill-furnished, wretched room or lodgings. This word is derived from the Gipsy “turno,” castle. L’immeuble ... je me suis tout de suite Souvenu de cette turne. Xavier MontÉpin. Turquie, f. (thieves’), Touraine. Tutoyer (popular), une chose, to take hold of a thing unceremoniously; to purloin; —— un porte-morningue, to steal a purse. Tutu, m. (familiar), kind of short muslin drawers worn by ballet girls. Termed also “cousu.” Son maillot tendu sans un pli, avant d’enfiler cette sorte de jupon-caleÇon de mousseline, bouffant aux hanches, fermÉ au-dessus du genou et qui rÉpond au joli petit nom harmonieux de tutu ou cousu.—A. Sirven. Tuyau, m. (popular), ear, or “wattle;” throat, or “red lane.” Se jeter quelque chose dans le ——, to eat or drink. Avoir le —— bouchÉ, to have a cold in the head. (Familiar and popular) Tuyau de poÊle, silk hat, “stove-pipe.” Ni blouses, ni vestes, ni casquettes: redingotes, paletots, tuyaux de poÊle.—A. Sirven. (Military) Tuyau de poÊle, regulation boots. (Popular) Les tuyaux, legs, “pins.” Ramoner ses tuyaux, to run away; to wash one’s feet. See (Sporting) Tuyau, “tip,” that is, confidential information about a horse that is likely to win. Given in le tuyau de l’oreille. AprÈs mon opÉration, le cheval que j’ai pris devient subitement le tuyau.—Le Gil Blas. Donner un ——, to give such information, “to give the office.” Tuyaux de poÊle, m. pl. (popular), high boots; worn-out shoes. Des tuyaux de poÊle qui reniflent la poussiÈre des ruisseaux.—E. de la BÉdolliÈre. Type, m. (familiar and popular), individual, “bloke, cove,” or “cuss,” as the Americans say. Nous ne parlerons que pour mÉmoire du garÇon de cafÉ qui, dÉdaignant aujourd’hui le pourboire, ne rend jamais exactement la monnaie, lorsqu’il a flairÉ un type À ne pas compter.—A. Sirven. Type has also the signification of odd fellow, “queer fish.” The term “type” was first used by cocottes as synonymous of dupe, or “flat,” as appears from the following dialogue between two “soupeuses,” frequenters of BrÉbant’s restaurant. —Avec qui as-tu passÉ ta soirÉe? —M’en parle pas: avec deux types qui m’ont embÊtÉe À cent francs par tÊte.—P. Audebrand, Petits MÉmoires d’une Stalle d’Orchestre. Typesse, f. (familiar and popular), woman. Typo, m. (popular), compositor. Typote, f. (popular), female compositor. |